Confronté à la blessure de Layvin Kurzawa (genou) et à la suspension de Yuri Berchiche, l’entraîneur du Paris Saint-Germain Unai Emery a dû bricoler à Strasbourg.
Vainqueur à la Meinau (4-2) en Coupe de la Ligue, la formation parisienne s’est donc présentée au coup d’envoi avec un latéral gauche inattendu, à savoir Daniel Alves. Un pari osé sachant que le Brésilien, qui aurait demandé à disputer tous les matchs, n’était pas au meilleur de sa forme lors de ses dernières sorties. Mais mercredi soir, l’ancien joueur de la Juventus Turin s’est parfaitement adapté à ce poste, pendant que Thomas Meunier brillait à droite. Du coup, Daniel Riolo, le plus grand détracteur de Layvin Kurzawa, conseille à Emery d’oublier l’international français.
« La chose qui méritait de l’attention, c’est de voir Meunier à droite et Dani Alves à gauche. Il est évident qu’il faut continuer comme ça, si Alves veut bien le faire, a commenté le consultant de RMC. La grande question, c’est ça. Jusqu’à présent Dani Alves a dit à Emery qu’il voulait jouer tous les matchs, c’est emmerdant… Meunier, depuis qu’il est arrivé au PSG, il n’a jamais été nul. »
Pastore, partira ? Partira pas ?
Les deux latéraux méritent leur place à Paris, tout comme Javier Pastore, que Riolo voit rester cet hiver malgré sa frustration lié à son temps de jeu. « Pastore ? Il restera et il sera impliqué, a-t-il prédit. En plus il présente l’avantage de pouvoir jouer dans l'entrejeu et dans la ligne d’attaque. » Au vu de ses récentes déclarations, le milieu argentin n’est peut-être pas du même avis.