Si le Paris Saint-Germain a été vivement critiqué pour sa prestation très timide ce mercredi soir à Lyon, Villefranche peut-être félicité pour son match très solide et discipliné.
Mieux que ça, les Caladois ont même eu quelques situations en première période, avant de craquer en prolongation. La logique a été respectée, mais les pensionnaires de National se sont accrochés avec leurs armes, c’est à dire parfois en musclant leur jeu. Et la clémence de l’arbitre, toutefois beaucoup moins évidente que lors des fautes de Niang et Fékir ces dernières semaines, a fini par faire dégoupiller Thomas Tuchel, exclu en seconde période pour protestation. Et cette complainte de l’entraineur allemand a plutôt surpris son homologue rhodanien, qui n’a pas hésité à prendre en exemple Thierry Laurey…
« Il ne faut pas toucher les joueurs. On va voir à Manchester s’ils ne vont pas se faire soulever. Il a raison, Laurey ! Quand je cite Thierry Laurey, c’est que j’ai l’impression qu’on fait un procès de mauvaise intention à ce coach. Neymar a été blessé mais ce n’est pas de chance pour le garçon, il n’y a pas eu d’agression ou d’attentat. Heureusement qu’ils ne jouent pas dans les années 1980 avec Mozer, Boli et Di Meco parce que sinon, ce serait compliqué. A l’époque, ça découpait grave », a livré Alain Pochat, qui remonte près de 40 ans en arrière pour expliquer que les Parisiens ne devraient pas se plaindre des fautes subies, surtout quand elles ne sont pas sanctionnées. Une étonnante vision des choses.