Cela fait désormais neuf matchs toutes compétitions confondues que l’AS Monaco n’a pas encaissé le moindre but. C’est dire la solidité de la défense monégasque, qui n’a pourtant pas suffi pour se qualifier en finale de la Coupe de la Ligue mercredi face à Bastia. Les coéquipiers de João Moutinho, toujours aussi peu inspirés sur les phases offensives, ont fini par s’incliner aux tirs au but. Une fin cruelle mais méritée selon Pierre Ménès, lassé du style défensif de l’ASM
« C’est bien gentil de se gargariser semaine après semaine de sa solidité défensive. Mais quand on joue à domicile - enfin, c’est vite dit vu le nombre de supporters corses présents à Louis II - il faut montrer autre chose, a commenté le journaliste sur son blog. Cette incroyable solidité défensive a permis à Monaco de sortir en tête de son groupe de Ligue des champions, mais hier soir elle lui coûte une place en finale de Coupe de la Ligue. Les Monégasques n’ont donc plus que trois compétitions à jouer… Il se dégage de cette équipe un ennui profond. Elle n’est pas la seule - on ne prend pas non plus un plaisir fou devant le PSG en ce moment - mais je pense que, si le coach de l’ASM était français et qu’il faisait jouer l’équipe de la même façon que Jardim, il se serait fait découper en rondelles depuis longtemps », a-t-il ajouté, peu optimiste pour la suite de la saison monégasque.
« Le corporatisme des entraîneurs français, pour moi c’est une vaste fumisterie. A un moment donné, ce qui compte ce sont les résultats. OK, mais on aussi le droit de parler de qualité de jeu. Pour Monaco, c’est une nouvelle désillusion après le match nul concédé devant Lyon le week-end dernier. Il va désormais falloir se relever très vite parce que d’autres échéances approchent. Maintenant, sans pouvoir faire d’autres scores que 0-0 ou 1-0, ça s’annonce compliqué », a prévenu Ménès, sachant que Monaco compte sept points de retard sur le podium en championnat.