En attendant le jugement définitif de l’affaire à la fin du mois d’avril, les supporters parisiens sont interdits de déplacements en Ligue 1, ce qui les privera des matchs à Angers et à Metz. Une décision qui fait suite aux destructions effectuées au sein du Parc OL lors de la finale de la Coupe de la Ligue. Le PSG a pris note de cette sanction, mais ne l’apprécié guère et l’a fait savoir.
« Le Paris Saint-Germain prend acte de cette décision, qui impactera les déplacements de son équipe professionnelle à Angers, le 14 avril, et à Metz, quatre jours plus tard. Néanmoins, le club accepte très difficilement de voir ainsi l’ensemble de ses supporters, au comportement jusqu’ici irréprochable, privés du droit de suivre à l’extérieur leur équipe de cœur alors que la lutte pour le titre de champion de France entre dans une phase décisive (…) Le club conserve toute sa confiance dans l'indépendance de la Commission qui, au vu des faits précis qui ressortiront de l’instruction, sera en mesure d'identifier également les défaillances graves de l'organisateur de ce match, la LFP. A ce titre d’organisateur, la Ligue avait notamment la responsabilité de définir et de dimensionner les mesures de sécurité. La Ligue avait également le devoir de s’assurer que les entreprises de sous-traitance sollicitées pour l'événement possédaient la juste expérience pour remplir l’intégralité des missions de sécurité qui leur étaient confiées », a fait savoir le PSG, pour qui il y a clairement un couac au niveau de l’organisation au sujet de l’absence de réactions des stadiers devant les dégradations.
Et pour le PSG, l’OL a aussi sa place dans le box des accusés. « Le club a ainsi demandé une intervention immédiate à ses stadiers quand les dégradations de sièges ont commencé à être constatées par ses services. Leur intervention a été ralentie en raison, notamment, de problèmes de communication dans le stade qui relevaient de la responsabilité de l’organisateur de la rencontre. Le Paris Saint-Germain a également demandé à l’OL de lui fournir toutes vidéos susceptibles de lui permettre l’identification des responsables des incidents, ce qui a été refusé par le club lyonnais. Par ailleurs, des zones d’ombres doivent encore être dissipées quant à la découverte le jour du match, dans des sanitaires du Parc OL, de slogans anti-parisiens provocateurs, menaçants voire insultants envers la mémoire d’un supporter parisien décédé l’an passé », a expliqué le club de la capitale, qui n’excuse pas les dégâts causés, mais aimerait visiblement faire tout la lumière sur cette affaire.