Menés très rapidement au score par Nice, sur une pelouse détrempée, les Lyonnais ont réussi à égaliser mais se sont montrés beaucoup trop fébriles en défense pour espérer mieux qu'une élimination cuisante face à Nice en huitième de finale de la Coupe de la Ligue (3-1). En plus, l'OL a terminé à dix après l'expulsion de Bisevac en fin de rencontre.
Sous la pluie battante, il n'y avait aucun round d'observation au Stade du Ray. Dès l'entame, surpris par un rebond, Dabo voyait le ballon toucher sa main. Monsieur Rainville offrait alors un penalty à Nice, transformé par Eysseric (6e, 1-0). L'OL répondait du tac au tac avec un superbe mouvement collectif entre Gourcuff, grand revenant du jour, et Bafé Gomis, le second marquant sur une remise de la poitrine du premier (7e, 1-1), même si le hors-jeu de l'attaquant lyonnais n'était pas signalé. Une égalisation en trompe l'oeil, puisque les Aiglons reprenaient directement l'avantage par Traoré, au terme un corner pourtant mal frappé par Pied (9e, 2-1), puis par Civelli, monté aux avants-postes sur un coup-franc, qui ajustait tranquillement Lopes après une mauvaise estimation de la défense lyonnaise (15e, 3-1). Un départ catastrophique sous une pluie diluvienne pour les hommes de Rémi Garde, qui se montraient fébriles, à l'image des trois cartons jaunes récoltés par la défense Dabo, Lovren, Koné, en seulement 34 minutes.
La deuxième période était bien évidemment plus calme, même si l'OL voyait le but de Gomis être annulé dès la 51e minute, pour un hors-jeu. C'était ensuite au tour de Civelli de se voir refuser un doublé, pour une faute dans la surface lors d'un corner, et cela ne rassurait en rien Koné, à côté de la plaque durant toute la rencontre, et qui finissait par sortir sur une blessure à la cheville (80e). Son compère d'infortune Bisevac, le suivait neuf minutes plus tard, en étant expulsé pour une faute en position de dernier défenseur. Un match cauchemardesque pour l'Olympique Lyonnais, qui se résignait alors à sortir dès sa première rencontre, d'une coupe qui ne lui réussit pas. Seul motif de satisfaction pour Rémi Garde, la bonne copie rendue par Gourcuff, qui a disputé une heure de jeu après plus de deux mois d'indisponibilité. Pour le reste, il faudra repasser. De son côté, Claude Puel tient sa revanche sur son ancien club.