Lens, qui se déplacera mercredi au Parc, veut que le sentiment d'une revanche sportive l'emporte.
Si les Lensois n’ont pas oublié la fameuse affaire de la banderole anti-Ch’tis affichée par des supporters parisiens au Stade de France lors de la finale de l’an passé, l’entraîneur du RCL veut que le sport l’emporte mercredi au Parc des Princes. Facétie du tirage au sort, Lens et le PSG se retrouveront en Coupe de la Ligue pour un match qui sera suivi à la loupe.
« Cela reste un match de football. On va se concentrer justement sur le fait que c’est l’aspect sportif qui doit passer au-dessus de certaines bêtises humaines. Il y a une qualification à obtenir. On aurait préféré, pour une fois, recevoir notre adversaire quel qu’il soit. Mais bon, si le résultat est le même que pour les deux déplacements précédents, on sera contents… Je le répète : il y a une qualification à jouer. Il ne faut pas minimiser ce qui s’est passé mais le plus important reste le match de foot (…) Au-delà de cette banderole, il y a eu un penalty en fin de match et forcément un sentiment de grosse déception sportive. Le leitmotiv, quand on a commencé cette compétition, c’était justement d’aller le plus loin possible en souvenir de ce résultat sportif, à savoir cette finale perdue. En faisant partie de cette région et en étant né ici, je sais ce que tout cela veut dire. Mais cela ne doit pas être un leitmotiv pour la qualification. Cela fait partie du contexte de ce match mais je n’ai pas envie de mettre cela en avant dans le discours que j’aurai avec mes joueurs. Maintenant, on est humain, on a le respect de ces valeurs-là. Quand on fait partie d’une région, que ce soit celle-ci ou une autre, je pense qu’il faut être fier de ses racines et que l’on doit les défendre, sans tomber dans l’imbécilité. Moi, j’ai envie de limiter ça au simple niveau sportif, tout simplement », a expliqué Jean-Guy Wallemme à l’occasion d’une conférence de presse.