C’est ce jeudi que la commission de discipline de la LFP doit se pencher sur les incidents qui ont eu lieu lors de la finale de la Coupe de la Ligue entre le PSG et l’AS Monaco, le 1er avril dernier.
Pour mémoire, lors cette rencontre qui a eu lieu au Parc OL, les supporters parisiens avaient allumé des fumigènes, dégradé les sanitaires et cassé plusieurs sièges du stade rhodanien. Si le désordre règne dans les rangs parisiens, avec des scissions au sein du Collectif Ultra Paris dont les dirigeants se rejettent la faute, le PSG n’a identifié aucun responsable pour ces actions. Le club de la capitale a néanmoins des arguments et compte charger le club hôte, c’est à dire l’OL, ou l’organisateur, la LFP, pour des manquements à la sécurité. Selon les dirigeants parisiens, trois défauts majeurs ont été constatés.
Tout d’abord, une palpation mal effectuée ou inexistante, qui a permis l’entrée de fumigènes et autres objets interdits. Ensuite, l’impossibilité d’avoir accès en direct aux bandes vidéo pour identifier les fautes de trouble et donc intervenir dans la tribune, en raison d’un souci avec le PC Sécurité, dénonce le PSG, pour qui l’OL ne peut pas ou ne veut pas lui fournir les images. Et enfin, un show avant le match qui a plongé le stade dans le noir, et a permis des intrusions de personnes sans billet dans le stade, affirme le club de la capitale. Des accusations pas toujours vérifiables, mais qui espèrent surtout semer le doute auprès de la commission de discipline. Car si le PSG a déjà prévu de régler la facture pour les dégradations, une sanction à l’encontre des supporters et du Collectif Ultra Paris pourrait bien mettre un gros froid au retour des Ultras entamé cette saison, plutôt avec succès jusque-là.