Le duel entre les deux derniers vainqueurs de la Coupe de la Ligue a tourné en faveur des Girondins, vainqueurs 3-0 à Paris mercredi soir.
Vannes connaît désormais son adversaire en finale de la Coupe de la Ligue, le 25 avril. Les Girondins de Bordeaux se sont en effet imposés avec autorité mercredi soir face au Paris Saint-Germain, qui ne réalisera donc pas le doublé. Bien décidés à venger l’affront (4-0) du mois dernier à Chaban-Delmas, les Parisiens s’étaient pourtant signalés après seulement une demi-minute de jeu. Armand récupérait un ballon sur son flanc gauche et s’enfonçait dans une défense passive. La frappe manquait toutefois de puissance et Valverde pouvait dévier en corner. Dans la foulée, Bellion, lancé plein champ, manquait de tromper Landreau (3e), pas rassuré sur un coup franc plein axe de Gourcuff (7e). Bordeaux prenait les rênes de la partie et sur un centre parfait de Jurietti, Bellion, intercalé entre Sakho et Camara, plaçait une reprise de la tête sans pitié pour le gardien du PSG (0-1, 17e). Assommés par ce but, les locaux ne parvenaient pas à créer le danger sur le but de Valverde, à part un un contre un mal négocié par Kezman (28e) et une vaine succession de corners en fin de période.
Les Girondins débutaient le deuxième acte sur un rythme beaucoup moins élevé, ce dont profitait Paris. Mais après une remise parfaite de la tête de Hoarau, Kezman ratait son contrôle, seul face à Valverde. Les sifflets du public du Par cet son remplacement par Pancrate poussaient le Serbe dans ses derniers retranchements. L’ancien de Fenerbahçe jetait son maillot devant le banc parisien avant de filer au vestiaire… Paradoxalement, la sortie de Kezman coïncidait avec une accalmie sur le but de Valverde. L’arbitre de la partie M.Ennjimi oubliait une faute dans la surface de Clément sur Jurietti, après avoir raté une main de Diarra en première période. Paris poussait mais sur un contre d’école emmené par Jussiê, le Brésilien servait idéalement Diawara, en position d’avant-centre. Le défenseur sénégalais lobait subtilement Landreau (0-2, 87e). Valverde assurait le coup dans la minute suivante en s’interposant devant Luyindula. Le PSG buvait le calice jusqu’à la lie en encaissant un troisième but dans le temps additionnel, Wendel ajustant Landreau d’une pichenette après avoir été lancé en profondeur (0-3, 92e). Bordeaux s’adjugeait logiquement cette « belle » entre les deux équipes, par ailleurs finale avant la lettre dans cette Coupe de la Ligue.