Alain Perrin aime la Coupe de France, qu'il a gagnée lors des deux dernières saisons. Mais cette fois l'aventure est ardue dès le début pour l'ASSE.
Vainqueur des deux dernières éditions de la Coupe de France avec Sochaux en 2007, et Lyon la saison passée, Alain Perrin sait que ce sera plus compliqué cette année. Les Verts débutent en effet leur périple par un voyage compliqué à Bordeaux.
« Nous devrons retrouver nos valeurs d’avant la trêve pour faire un exploit à Bordeaux. Car même si les Girondins comptent également des absences dans leurs rangs, nous ne pouvons pas être favoris d’un tel match. D’autant plus que nous évoluerons à l’extérieur. Ceci dit, nous irons défendre nos chances dans cette compétition qui me tient à cœur (…) Si l’équipe bordelaise de samedi sera peut-être quelque peu inédite, on connait la qualité de ce groupe. La défense alignée sera quasiment la défense-type. L’attaque sera formée par des joueurs tels que Bellion, Gouffran, Obertan. C’est une vraie équipe de Ligue 1. De nôtre côté, on est sûr que la motivation sera là. Avec un tel tirage, il n’y pas de crainte de démobilisation par rapport à l’adversaire », explique l’entraîneur de St-Etienne, qui devra se passer de trois nouveaux joueurs pour ce déplacement. Jody Viviani (cheville), Geoffrey Dernis (tibia) et Dimitri Payet (ménisque) sont en effet forfaits.
Revenant sur cette épreuve, Alain Perrin reconnaît qu’elle occupe une place à part.
« C’est toujours magique car cette compétition appartient à tout le monde du football, amateur et professionnel. Elle représente toujours une belle aventure humaine qui génère des exploits et passionne les foules », précise le coach de l’ASSE.