A la tête d’un AC Ajaccio en pleine dégringolade, José Pasqualetti espère voir sa formation poursser Auxerre dans ses retranchements en Coupe de France.
Pour l’entraîneur corse, il est temps de remonter la pente. « Avec les derniers résultats catastrophiques que nous avons obtenus en championnat (défaite 6-2 à Bastia et 3-0 face à Montpellier), on ne peut pas affirmer qu'on aborde ce match avec un gros capital confiance. Pour moi, le seul verdict qui compte, c'est celui du terrain. Sans parler de la qualification, nous abordons ce 32es de finale avec l'objectif de nous rassurer. Ce qui m'importe avant tout c'est la manière », a demandé Pasqualetti, qui espère que les pépins de la fin d’année 2008 seront rapidement oubliés.
« Une seule raison ne suffit jamais à expliquer la mauvaise santé d'une équipe. A Ajaccio, cela s'explique par la conjonction d'un bon nombre d'éléments négatifs qui se sont accumulés depuis le mois d'octobre : problème de confiance, blessures importantes, suspensions. Tout cela vous plonge vite vers le bas. D'autant que la Ligue 2 est un championnat très relevé qui n'autorise aucun relâchement. Les arrivées au mercato de Leyti N'Diaye et Cédric Uras correspondent à notre souhait de renforcer la défense. Nous travaillons également sur le recrutement d'un 3e joueur, d'ici le 31 janvier », a expliqué le technicien insulaire à l’Yonne Républicaine.