Dans les traditionnels propos d’avant-match, les joueurs monégasques et parisiens ont accordé à l’unisson le statut de favori à l’équipe adverse. L’expérience sera coté parisien, mais les duels de la saison ont tourné en faveur de Monaco.
S’il y a une chose que Paris n’est pas ces dernières années, c’est bien une équipe de championnat. En revanche, le PSG a logiquement récolté le statut d’équipe de Coupe, en raison de ses bons parcours européens mais surtout nationaux dès que les matchs couperets approchent. Cette saison n’a pas dérogé à la règle, puisque les Parisiens se sont montrés impeccables tout au long d’un parcours certes abordable (avec Aubervilliers, Evian, Vesoul, Auxerre et Quevilly) mais où il fallait tout de même éviter les pièges. Pour François Modesto, cette expérience, et le fait que cette rencontre ait lieu en banlieue parisienne, sont deux facteurs importants en faveur des joueurs du PSG.
« Le Paris SG est favori. D'abord, ils vont en moyenne une fois en finale de Coupe tous les deux ans. Ensuite, parce qu'ils jouent à domicile. Pour cette rencontre, il ne faut pas se mettre de pression inutile, seulement une pression adéquate. Il ne faut pas passer à côté de cette rencontre. Il faudra donner le maximum pour ne pas avoir de regret. Ca passe ou ça casse. La Coupe de France, c'est beau pour ça », a souligné le capitaine de l’AS Monaco, qui peut se rassurer en se disant que son équipe reçoit également le statut de favori de la part des Parisiens.
« C’est toujours agréable de disputer une finale et d’aller au Stade de France. Une Coupe de France reste un titre important dans la carrière d’un joueur. Il ne faut pas oublier non plus que c’est un billet pour l’Europe, lorsque l’on réalise une saison mitigée comme cette année. Monaco sera favori car ils nous ont battus deux fois cette année, même si ce n’était pas mérité. Ils ont des individualités qui peuvent faire basculer un match sur des coups de pieds arrêtés ou des exploits individuels. Ils ont un gros potentiel offensif et ça va être à nous de savoir le contrôler. Il va falloir retenir ce que l’on a fait de bien lors des deux précédentes rencontres face à eux », a de son côté estimé Sylvain Armand, qui sait que la présence ou non de Stéphane Ruffier, qui avait dégoûté à lui seul les attaquants parisiens au Parc des Princes, sera également l’un des critères déterminants… pour désigner le favori de cette rencontre.