Même s’il se revendique volontiers de l’école italienne en ce qui concerne les enseignements tirés de sa carrière de joueur et d’entraineur, Didier Deschamps ne compte pas tenir son petit but d’avance face à l’Inter pendant 90 minutes, ce mardi à Milan. Le champion du monde 1998 a bien conscience que très peu d’équipes peuvent se permettre de tenir un score face à un tel adverse sur une durée aussi longue, et qu’il faudra certainement faire plus que défendre pour espérer aller chercher la qualification.
« Avec le retour de Rémy, Mbia et Valbuena, nous avons un peu plus de forces. Nous en aurons besoin. L'Inter nous mettra une grande pression. Résister, c'est bien, s'en contenter est insuffisant. Nous avons les intentions, mais sera-t-on capable de les mettre en application sur le terrain ? Ici, on ne vivra pas avec le quotidien de notre championnat. Beaucoup n'y croient pas, je veux que mes joueurs, eux, y croient. Le contexte est différent, les exigences sont plus élevées », a demandé l’entraineur de l’OM, qui sait qu’un petit but marqué en Lombardie aura une importance capitale en vue de la qualification.