Très fragiles défensivement, les Montpelliérains ont laissé échapper un match où ils avaient fait le plus difficile en égalisant. Battu 3-1, Montpellier est quasiment assuré de terminer dernier.
Montpellier jouait clairement sa dernière chance face à l’Olympiakos, un adversaire qui s’était imposé à la Mosson lors de la dernière journée. Dans la chaude ambiance du Pirée, les Héraultais buvaient pourtant rapidement la tasse sur la première percée des Grecs. Sur une petite partie de billard dans la surface, le ballon heurtait le poteau de Jourdren avant de revenir directement sur Machado, qui n’avait plus qu’à pousser la balle au fond (1-0, 4e). Le jeu était plutôt ouvert et Jourdren devait s’employer (11e face à Mitroglou) ou voir avec soulagement les Grecs manquer le cadre. De son côté, Montpellier peinait à approcher des buts adverses avant de se lâcher enfin à l’approche de l’heure de jeu.
Un face à face manqué de Camara, une tête de Marveaux dans les bras de Carroll, le MHSC finissait par être récompensé par un pénalty après une longue bataille de Camara dans la surface. Belhanda le transformait (1-1, 66e) et Montpellier pouvait croire en la victoire tant les joueurs hellènes semblaient désemparés. Mais les erreurs défensives héraultaises allaient être trop grossières en fin de rencontre pour éviter la défaite. Sur un corner anodin, Bocaly manquait son dégagement de la tête pour permettre à Greco de tromper Jourdren au point de pénalty (2-1, 80e). Dans la foulée, un Yanga-Mbiwa à côté de ses pompes pendant tout le match lâchait le marquage sur Mitroglou qui finissait le travail sur un centre précis de Holebas (3-1, 82e). En deux minutes, l’Olympiakos avait assuré une victoire qui semblait lui échapper, et se replaçait pour la course à la qualification. Ce n’est pas le cas de Montpellier, qui n’est pas mathématiquement éliminé, mais n’a quasiment plus aucun espoir d’éviter la dernière place.