Le FC Barcelone a assuré la première place du groupe C en dominant avec la manière le Sporting Portugal (2-5) grâce notamment à Lionel Messi et Thierry Henry.
Pas de suspense à Lisbonne
Jouera, jouera pas ? Le suspense avait longtemps plané au sujet de Lionel Messi, blessé à la cuisse la semaine passée. Pour le plus grand malheur du Sporting Portugal, l’Argentin était bel et bien au rendez-vous mercredi soir. L’astre du FC Barcelone, positionné dans l’axe en début de match, semait la panique dans la défense lusitanienne. Il adressait ainsi un caviar à Henry, lequel trompait de près le gardien adverse (0-1, 14e). Une belle manière pour « Titi » de fêter son 100e match en Ligue des champions. Le deuxième but catalan était beaucoup moins bien construit. Un incroyable cafouillage impliquant Gudjohnsen, Anderson Polga et Piqué voyait ce dernier doubler la mise (0-2, 17e). Dès lors, le Barça gérait la rencontre à sa main. Après la pause, Messi ajoutait même un troisième but sur un service de Dani Alves sur un coup franc rapidement joué (0-3, 490e). La « Puce » pouvait quitter la pelouse quelques minutes plus tard avec le sentiment du devoir accompli. Ce n’étaient pas les trois buts inscrits en trois minutes par les Portugais (dont un contre son camp de l’ex-Bordelais Caneira) qui changeaient quoi que ce soit, d’autant que Bojan y allait de son penalty (2-5, 73e). Les hommes de Pep Guardiola auront ainsi l’avantage de recevoir lors du match retour en huitième de finale.
L’Inter surpris
Quasiment invincible à San Siro depuis trois saisons, l’Inter Milan a mordu la poussière mercredi soir face au Panathinaïkos, pourtant guère connu pour ses résultats hors de ses bases en Ligue des champions. José Sarregui a inscrit l’unique but de la rencontre à vingt minutes du terme, relançant du même coup les Grecs dans la course à la qualification. Les Athéniens pointent désormais à une longueur du champion d’Italie, qualifié, tandis que l’Anorthosis Famagouste a laissé passer sa chance contre le Werder Brême, mené 2-0 mais qui ramène un nul (2-2) inutile, les Allemands n’ayant plus aucune chance de se qualifier.
Philippe Beauche
