L'Espagne ne digère pas la défaite du Barça face à l'Inter Milan. Pour Josep Pedrerol, l'UEFA a pesé sur le résultat du match.
Dans un match décisif pour la qualification en 1/8e de finale de la Ligue des Champions, le FC Barcelone s’est incliné face à l’Inter Milan. Une rencontre où l’arbitrage a été prépondérant puisque le club catalan s’est vu refuser un pénalty pour une main de Denzel Dumfries dans la surface alors qu’Ansu Fati allait reprendre le ballon, et un pénalty a par contre été sifflé pour l’Inter pour une main barcelonaise. La victoire 1-0 des Italiens a beaucoup fait parler. Thierry Henry n’y est pas allé de main morte sur CBS. « Le pénalty non sifflé pour le Barca ? Le gars dans le camion n'a pas appelé l'arbitre. Je ne sais pas quelle expérience il a mais mon fils aurait pu voir qu'il y avait main. Tu as 20 milliards de caméras et tu ne peux pas le voir ? S'il te plaît », a balancé l’ancien attaquant de l’équipe de France et du FC Barcelone.
La réaction de Simone Inzaghi lors de la « main » de Dumfries en fin de match. 😬👀 #InterBarca pic.twitter.com/YfWNtwCRnk
— Instant Foot ⚽️ (@lnstantFoot) October 4, 2022
En Espagne, cette double décision ne passe pas, et dans l’émission toujours aussi « olé-olé » El Chiringuito, le journaliste Josep Pedrerol n’y est pas allé… de main morte. « C'est l'une des mains les plus scandaleuses qui se soient produites dans le football. A quoi servait la VAR ? A quoi servait la VAR ? Certains disaient, avec la VAR la polémique est terminée. La polémique continue. Mais c'est encore plus grave. Tu ne vois pas cette main si clairement ? Tu commences à penser à Ceferin et tout ça… », a balancé Josep Pedrerol, pour qui l’arbitre M. Vincic était de mèche avec le président de l’UEFA, qui ne porte pas son coeur les membres encore existants de la Super League. « L’arbitre était slovène, un compatriote de Ceferin », a lancé le journaliste, suivi dans ses accusations par les intervenants qui ont souligné que l’Inter, avec Ceferin, était donc plus fort que le Barça. Un rapprochement douteux, qui laisse entendre que l’instance européenne choisit ses vainqueurs en fonction de ceux qui ne veulent pas faire scission. Difficile à croire, surtout que la saison dernière, le Real Madrid a bénéficié de décisions litigieuses en sa faveur contre le PSG ou Manchester City, pour aller au bout et remporter l’épreuve sous les yeux d’Aleksander Ceferin.