Le Steaua n’est plus seul
En Roumanie, il n’y a longtemps eu que le Steaua Bucarest et son titre de champion d’Europe en 1986. Désormais, le CFR 1907 Cluj, champion de Roumanie 101 ans après sa création, existe sur la scène européenne après sa victoire à Rome (1-2), mardi soir. Un succès qui a fait doublement plaisir à l’entraîneur italien de l’équipe, Maurizio Trombetta. "C’est une grande satisfaction pour moi et les garçons. J’avoue que ce résultat était impensable pour nous avant le match, mais au final il est absolument mérité. On pense toujours uniquement à la troisième place du groupe, mais cette victoire va sans aucun doute nous aider à préparer la réception de Chelsea dans quinze jours", a assuré le coach de l’équipe roumaine.
Côté italien, difficile de dire que les Giallorossi en mènent large. Ce revers restera difficilement explicable, même si les soucis en défense centrale (absences de Mexès et Juan, blessure de Panucci) n’ont pas arrangé les choses. "Rien n’a marché. Physiquement et psychologiquement, nous n’y étions pas. Nous étions totalement désorganisés en deuxième période et nous nous sommes montrés incapables de contourner cette défense", a expliqué l’entraîneur romain Luciano Spalletti, qui n’a pas fait rentrer Jérémy Menez en fin de rencontre, lui préférant Vincenze Montella. Du côté des joueurs, l’expérience de la formation romaine permet à un Daniele de Rossi de penser que "tout est encore jouable". Des propos confirmés par José Mourinho, devenu l’apotre du football italien, et qui affirme que la Roma "a largement les moyens de gagner en Roumanie".
Famagouste prend ses aises
Autre invité surprise de cette phase de poule, l’Anorthosis Famagouste a presque fait aussi bien. Tombeur de l’Olympiakos en tour préliminaire, le club chypriote a pris un point sur le terrain du Werder Brême, l’une des équipes les plus efficaces offensivement en Europe. "Je félicite une nouvelle fois mes joueurs. Cela prouve que nous ne sommes pas là par hasard. Il nous reste encore au moins cinq matchs très difficiles, mais je suis très fier de mes troupes", a expliqué l’entraîneur géorgien Temuri Ketsbaia.
Un exemple à suivre pour le dernier débutant à entrer en piste, le BATE Borisov, en déplacement ce mercredi soir au Real Madrid…
Guillaume Comte