Avant de devenir le bras droit de Jean-Michel Aulas, Bernard Lacombe a été un avant-centre redoutable à l’Olympique Lyonnais, mais également à l’ASSE, à Bordeaux et bien entendu en équipe de France. Sous le maillot de Bordeaux, Bernard Lacombe a joué des matches européens plus que musclés et l’ancien attaquant témoigne de la violence qu’il y avait parfois dans ces rencontres. Une situation heureusement à conjuguer au passé et qu’il ne regrette pas du tout, bien au contraire.
« Moi même j'ai fait des choses pas bien…Je n'ose même pas le dire… Au match aller à Split, Gudelj, un très bon joueur, m'a mis une semelle sur ma cheville qui était toute déformée. Au retour, je me suis dit: "je vais le choper d'entrée." Engagement. Jeannot (Tigana) et Gigi, dans le rond central, font le pressing, Gudelj doit faire la première passe. Il était de trois quart et je suis arrivé en lui balançant un coup de poing en pleine figure! Après, Raymond (Domenech) lui a foutu un coup de genou dans le dos. En une minute, il avait pris un coup dans la figure et un autre dans le dos. Mais ce qu'ils nous avaient fait à l'aller, ça n'était pas bien (…) C’était des combats limite limite avec des intimidations dès le départ. Heureusement, si les ambiances chaudes sont restées, les règlements de compte n'existent plus. Les retransmissions, les images, ne laissent plus rien passer, les attaquants sont protégés et c'est tant mieux », reconnaît, sur le site de France-Football, le dirigeant de l’Olympique Lyonnais, qui a peut-être donné des coups, mais en a surtout beaucoup reçu.