A la veille du match d’ouverture de sa CAN, la Côte d’Ivoire ressent forcément une pression énorme. Le sélectionneur Jean-Louis Gasset n’a jamais connu une telle attente, pas même au Paris Saint-Germain ou en équipe de France.
Opposée à la Guinée-Bissau samedi, la Côte d’Ivoire se sait très attendue. Le pays hôte de la CAN porte les espoirs de tout un peuple avant ce match d’ouverture. En tant que sélectionneur des Eléphants, Jean-Louis Gasset sent une pression énorme sur son groupe. Un sentiment inédit pour l’ancien adjoint de Laurent Blanc au Paris Saint-Germain et en équipe de France.
Gasset n'avait jamais connu ça
« C’est le challenge le plus important de ma vie, a annoncé le sélectionneur de la Côte d’Ivoire ce vendredi. J’ai connu pas mal de choses mais là je découvre une nouveauté, une pression supérieure et j’ai envie de réaliser le rêve de tout un peuple. C’est pourquoi j’ai accepté ce challenge, pour être au rendez-vous. »
« Je suis entouré de personnalités qui ont l’expérience de l’Afrique, qui m’apprennent, des gens qui ont gagné la CAN et m’expliquent ce qui m’attend demain, a confié le technicien. J’ai rencontré les plus grands, qui ont gagné en Afrique. Après le foot reste le foot, demain c’est un terrain avec deux fois onze joueurs, les meilleurs vont gagner et j’espère que ce sera nous. » Quant à la particularité de cette CAN pour les Ivoiriens, qui évolueront à domicile, Jean-Louis Gasset n’est pas inquiet.
Jean Louis Gasset 🎙️ :
— Séléphanto Football 🇨🇮🐘 (@Selephanto) January 12, 2024
« Sébastien Haller et Simon Adingra ne seront pas dans le groupe demain.
Je suis très objectif mais il faut les laisser revenir tranquillement .. Sinon ils reprennent bien, le temps qu’on leur a donné pour revenir sera respecté sans problème. » 🇨🇮⚔️🇬🇼 pic.twitter.com/XlbaZdA0MT
« Dans tout sport, c’est un avantage de recevoir. La question est de savoir comment, nous, on va gérer la pression. Par exemple, si vous mettez vos joueurs dans les meilleures dispositions pour les écarter un peu de cette pression, si vous ne parlez pas que de ça tous les jours… Sincèrement, je préfère la pression de jouer à domicile parce que je pense que dans les moments-clés, ce sera décisif. (...) Mon travail est de transformer cette pression en du positif, que ça donne force et confiance à mes joueurs. Il ne faut pas que ça nous inhibe, je pense que c’est pour ça qu’on m’a choisi, parce que je suis expérimenté », a deviné le coach de 70 ans, qui refuse le statut de favori.