Le PSG s'est troué au Bayern Munich, avec une nouvelle défaite et un rendu inquiétant. Luis Enrique est pointé du doigt pour ses choix, la construction de son équipe et son discours.
Le PSG est une nouvelle fois passé au travers de son match de Ligue des Champions, et cela commence à faire beaucoup. En attendant les autres rencontres de mercredi, les Parisiens voient leur avenir s’obscurcir à mesure que la compétition avance, et le calendrier ne va pas forcément devenir plus facile dans les prochaines semaines. Sur le terrain du Bayern Munich, les joueurs franciliens se sont une nouvelle fois montré inoffensifs, avec un duo d’attaque composé de Barcola et Dembélé qui n’a pas fait trembler les Allemands, et un changement tactique en 4-4-2 qui a surpris tout le monde, et n’a pas permis aux milieux de se projeter pour autant.
"Qui a validé cette bouse ?"
Pour vraiment pousser le délire jusqu’au bout … faudrait sorti me Safonov et mettre Giggio sur la seconde période… ça serait du GIFI ça !
— Daniel Riolo (@DanielRiolo) November 26, 2024
Résultat, avec ce bilan d’une victoire en cinq matchs, pour un nul et déjà trois défaites, Luis Enrique est forcément pointé du doigt. Et le totem d’immunité que Nasser Al-Khelaïfi lui octroie n’est pas partagé. « 8e défaite en 17 matches en C1 sous Luis Enrique. Ratio le plus élevé de défaites de l'ère qatarie. Mais tout va bien, c'est le process, les défaites ne comptent pas. En plus, les supporters ne disent rien... Tout va bien… », a ironisé Nabil Djellit, pour qui le fait que Luis Enrique n’ait pas plus chaud que cela au sein du club est tout de même déconcertant. « Le plan sans ballon était pas dégueulasse, mais avoir Ruiz et WZE pour amener le ballon chez l’adversaire sur la récupération, c’est tellement gênant. Faut être sérieux, qui a validé cette bouse de construction d’effectif, process ou pas process ? », surenchérit de son côté le consultant de Winamax Sofiane Zouaoui, pour qui le PSG n’est pas taillé pour faire mieux que ça avec un effectif qui manque tellement de poids offensivement.
Daniel Riolo y a bien sûr ajouté son grain de sel, lui qui s’est moqué du choix de Luis Enrique de faire confiance à Matvey Safonov, fautif sur le but et donc le jeu au pied n’a pas non plus révolutionné la relance du PSG. « Pour vraiment pousser le délire jusqu’au bout … faudrait sortir Safonov et mettre Giggio sur la seconde période… ça serait du GIFI ça », a balancé le consultant de RMC, pour qui Luis Enrique fait absolument n’importe quoi depuis le début, et se cache derrière des innovations et un projet long terme pour masquer le fait qu’il n’a aucune solution et que personne ne progresse au PSG : ni les joueurs, ni l’équipe.