Les semaines qui arrivent s'annoncent tendues pour l'OL, dans le viseur de la DNCG. Le club rhodanien va devoir apporter de l'argent frais pour éviter une rétrogradation en Ligue 2 en fin de saison. Et, Lyon n'a pas beaucoup de marge de manœuvre.
L'année 2025 sera t-elle synonyme de chute brutale pour l'Olympique Lyonnais ? Le cinquième de Ligue 1 tremble depuis son dernier passage devant la DNCG. Le gendarme financier du football français l'a sanctionné durement pour des comptes financiers très mal tenus. Lyon est interdit de recrutement avec sa masse salariale encadrée, subissant surtout une rétrogradation en Ligue 2 à titre conservatoire. John Textor reste publiquement confiant mais l'argent va devoir arriver vite et en très grande quantité. Plusieurs dizaines de millions d'euros sont nécessaires pour rassurer la DNCG.
L'OL en quasi faillite, le risque est réel
Si Textor parle souvent de la vente de ses parts à Crystal Palace pour renflouer les caisses, les supporters rhodaniens craignent surtout que des cadres de l'OL soient vendus en janvier : Rayan Cherki ? Malick Fofana ? Alexandre Lacazette ou Georges Mikautadze ? De quoi affaiblir les Gones dans leur quête de la Ligue des champions et questionner pour certains la pertinence de la DNCG. Pourtant, les interrogations de l'instance sont légitimes selon Florent Bergmann, membre du Centre de droit et d'économie du sport de Limoges (CDES). Pour lui, l'OL est à « flux tendu ». Si les plans de Textor échouent, le club rhodanien peut imiter les Girondins de Bordeaux l'été dernier.
OL : 2025, une année capitale pour Eagle Football et John Textor ? #actualites #olympiquelyonnais #eaglefootball https://t.co/8nrAkikuZC
— Olympique-et-Lyonnais (@oetl) December 29, 2024
« Est-ce une année plus capitale que les autres, je ne sais pas. La situation financière est particulièrement tendue. La potentielle rétrogradation en fait une année charnière. Mais n’oublions pas, sur le plan sportif, qu’il pourrait obtenir une place pour la rémunératrice Ligue des champions, et ainsi prendre des engagements pour la saison suivante avec des revenus plus importants. Je pense que la DNCG est traumatisée par le cas de Bordeaux, à raison, à voir comment cela influencera le cas de l’OL. Il ne sera pas abandonné, mais il y a un fort risque de se retrouver à un moment donné avec un assèchement complet, et c’est ce qu’a noté l’instance », a t-il confié au site Olympique et Lyonnais. John Textor a donc 6 mois pour éviter un scénario catastrophe pour l'OL, pour la ville de Lyon, pour une région entière, et même pour la Ligue 1.