A 24 heures du passage de l'OL devant la DNCG, l'inquiétude est de mise en raison de l'état des finances de la société de John Textor. Ses promesses suffiront-elles à éviter le pire ?
L’optimisme de la fin de la saison dernière a laissé place à une grosse inquiétude à Lyon. Sur le plan sportif, l’OL est dans les clous en championnat et en Coupe d’Europe, même si, sur ces deux tableaux, les résultants ne sont pas non plus incroyables. Mais le club rhodanien fait bonne figure. En revanche, en ce qui concerne sa santé économique, l’OL voit les informations négatives se multiplier. Cela alors que Laurent Prud’homme et John Textor sont attendus ce vendredi par la DNCG pour faire le point sur le budget en cours et les comptes du club. La dette financière d’Eagle Football, qui possède l’Olympique Lyonnais, a encore grimpé pour atteindre 500 millions d’euros, avec de vraies craintes d’avoir du mal à respecter les échéances si des bonnes nouvelles n’arrivaient pas vite. Il en va de même pour le club rhodanien, qui est dépendant de sa maison mère.
Textor tient ses promesses, mais en retard
OL : John Textor n'a pas renoncé à son rêve anglais https://t.co/ss7h2OG4iX
— Foot01.com (@Foot01_com) November 13, 2024
Les promesses sont nombreuses pour régler ces problèmes financiers, avec notamment la vente des parts dans Crystal Palace, l’introduction à la Bourse de New York ou des mystérieuses cessions de joueurs. Il reste à savoir si ce sera à même de convaincre la DNCG, qui risque d’être alertée par la situation financière globale du propriétaire de l’OL. Selon une source proche du Progrès, John Textor essaye en général de faire ce qu’il dit, et ses promesses peuvent donc être crédibles, mais il a son agenda, et ce n’est pas forcément celui des instances. « On ne peut pas dire qu’il ne fait pas ce qu’il dit, mais à ses conditions et à son rythme », explique cet observateur avisé.
Ce sera donc au gendarme financier du football français de décider entre probablement trois options : valider les promesses de l’Américain, restreindre ses possibilités en limitant le mercato hivernal ou prononcer une relégation provisoire faute d’apporter rapidement des garanties bancaires concrètes avant la fin du mois de juin. Ce dernier scénario ne serait pas sans rappeler la faillite des Girondins de Bordeaux, qui sont longtemps restés sur le fil du rasoir avant de s’écrouler devant leur insolvabilité. Et le fait que l’OL ait eu du mal à gérer sa trésorerie auprès de ses fournisseurs ces derniers mois ne tempère pas les inquiétudes.