L'OL tremble fort depuis que la DNCG a décidé de reléguer le club à titre conservatoire. John Textor est logiquement pointé du doigt pour sa mauvaise gestion. Cependant, Sidney Govou place aussi Jean-Michel Aulas sur le banc des accusés.
Les supporters lyonnais se sont réveillés avec la gueule de bois ce samedi matin. La DNCG n'a pas été très tendre avec l'OL vendredi après l'audition de son propriétaire John Textor. Les comptes rhodaniens sont dans le rouge vif. L'urgence financière est telle que Lyon a été relégué en Ligue 2 à titre conservatoire. En plus, l'OL est interdit de recrutement en janvier et se voit contraint de réduire sa masse salariale. De quoi plomber l'avenir du club sur le plan sportif. Après avoir subi une telle claque, les fans des Gones ont logiquement la dent dure avec John Textor.
Aulas aussi coupable que Textor ?
Depuis sa prise de pouvoir en 2023, l'homme d'affaires américain suscite beaucoup d'interrogations : passages difficiles devant la DNCG, paiements tardifs auprès des prestataires, refinancements récurrents de la dette. John Textor semblait déjà ressembler au mauvais gestionnaire type. Les apriori se sont désormais confirmés. Si John Textor est en train de casser le jouet OL, certains observateurs chargent aussi Jean-Michel Aulas qui a vendu le club à l'Américain. C'est le cas de l'enfant du pays Sidney Govou, lequel va même plus loin. Selon lui, les difficultés actuelles ont démarré dès l'ère Aulas.
L’œil de Sidney Govou après les sanctions de la DNCG : « La situation de l’OL est lunaire. Il faudrait une relation entre les gens qui gèrent l’argent et ceux qui connaissent le foot »https://t.co/RJEdp9jkV5
— Le Progrès OL (@LeProgresOL) November 16, 2024
« Si l’équipe de l’OL marchait bien, Cherki serait vendu pour 60 ME. L’équipe marche moins bien depuis deux ans, le prix est descendu à moins de 25 ME. Les dirigeants à Lyon n’ont pas compris ça [...] La situation est aussi impactée par la gestion des dernières années Aulas, qui a lui aussi fait de la spéculation. Textor a hérité d’une situation qui n’était pas idéale », a indiqué l'ancien attaquant lyonnais dans Le Progrès. Une attaque qui va faire parler à Lyon où Jean-Michel Aulas reste globalement très apprécié malgré son éloignement depuis un an et demi.