La SuperLigue étant tombée à l’eau en moins de 48 heures, les 12 clubs fondateurs vont-ils revenir en Ligue des Champions comme si de rien n’était ?
Rancunier et vindicatif, le président de l’UEFA à fait savoir a plusieurs reprises que sa volonté était de punir les douze clubs fondateurs de la SuperLigue (Manchester United, Manchester City, Tottenham, Arsenal, Liverpool, Chelsea, Inter Milan, Juventus Turin, AC Milan, Barcelone, Atlético de Madrid, Real Madrid). « Chacun doit assumer les conséquences de ce qu’il a fait et on ne peut pas dire que rien ne s’est passé. Vous ne pouvez pas faire cela et dire : "On m’a puni parce que tout le monde me déteste". Ils n'ont pas de problèmes à cause de qui que ce soit d'autre qu'eux-mêmes. Ce qu'ils ont fait n'est pas correct et nous verrons dans les prochains jours ce que nous devons faire » confiait récemment l’intransigeant Aleksandr Ceferin.
Durant la tempête de la SuperLigue, l’UEFA a été soutenue par certains clubs opposés à cette ligue fermée à l’instar du PSG ou du Bayern Munich, mais également par la FIFA. Son président Gianni Infantino est cependant moins chaud que Ceferin pour mettre à l’amende les douze clubs fondateurs de la SuperLigue, comme il l’a expliqué dans les colonnes du journal L’Equipe. « Un leader doit aussi se poser la question de comment on en est arrivé là » souligne dans un premier temps le patron de la FIFA, avant de poursuivre. « C'est vite dit qu'il faut punir. C'est même populaire - ou populiste – parfois. Il appartient en premier lieu aux instances nationales, ensuite aux Confédérations, dans ce cas l'UEFA, et seulement après à la FIFA de prendre les mesures appropriées. Je préfère le dialogue au conflit ». Un message qui rassurera les clubs fondateurs de la SuperLigue, lesquels craignent une grosse sanction financière voire sportive dans les prochaines semaines.