Intéressé par l’idée de SuperLigue à son lancement, Daniel Riolo a subi les foudres des réseaux sociaux quand la situation s’est très rapidement retournée.
Le polémiste de RMC n’est pas du genre à se laisser intimider par les railleries, et a tenu à préciser sa pensée dans l’émission After Foot. Pour lui, tout n’était pas forcément à jeter dans le projet de SuperLigue, même si forcément, le timing, le manque de concertation et les explications provocantes de Florentino Pérez n’ont pas aidé le projet à décoller. En tout cas, l’échec de la SuperLigue ne provoque pas un enthousiasme délirant de la part de Daniel Riolo, pour qui il ne faut pas oublier les méthodes et aussi ce que propose l’UEFA pour le football européen.
« Je ne suis plus tout jeune, et les idéaux, les belles histoires, on m’en a trop raconté dans la vie et aujourd’hui, j’ai un peu vieilli. Les petites histoires à la con, le football populaire a gagné, je ne marche plus dans tout ça. On sait comment l’UEFA fonctionne. Il suffit de voir comment on a mis Michel Platini à la porte, on l’a fait passer pour un bandit parce que lui c’était le gars qui pouvait juste s’opposer à tous ces projets-là. Moi, j’ai avalé la VAR de merde que beaucoup de gens dans le public aiment. Mais cette VAR, c’était le premier pas de tout ce que vous détestez aujourd’hui. Ce sont tous ceux qui ont poussé pour la VAR qui ont commencé à tuer le football. Quitte à faire le grand pas, voir un peu autre chose, je n’étais pas à 100 % hostile à la SuperLigue et je l’assume. J’emm… ceux qui pensent que je suis un traitre, car en l’état le modèle ne me plaisait pas », a livré l’intervenant de RMC, qui tient par ce discours musclé à rappeler que l’UEFA a récemment validé son projet de Ligue des Champions avec des équipes supplémentaires, une seule poule de 36 et quatre matchs en plus à disputer en première phase. Tout cela dans le but de multiplier les matchs de prestige, ce qui n’arrivait quasiment jamais en première partie de saison.