Malgré le fait que la majorité des grands clubs européens a rejeté en masse le nouveau projet de la Super League, le promoteur A22 assure que tout le monde sera de la partie si le projet de cette nouvelle compétition venait à aboutir.
Au coeur de l’actualité du football mondial depuis quelques heures, le projet de Super League est une nouvelle fois relancé. De manière plus concrète cette fois, sachant la Cour de justice européenne a jugé la position de la FIFA et de l’UEFA « abusives vis-à-vis de la Super League ». Désormais sans aucun obstacle juridique ni judiciaire, le projet de cette Super League va donc pouvoir avancer. Mais avec quels clubs ? Si le Real Madrid et le FC Barcelone sont favorables depuis le début, seul le club de Naples a répondu positivement à cette nouvelle. Autant dire que cette Super League est très loin de faire l’unanimité pour l’instant… En façade seulement, car selon Anas Laghrari, le co-fondateur de A22, la société à l'origine de la Super League 2.0, les grands clubs ne ferment pas la porte à son projet malgré une posture officielle contraire.
« On a beaucoup de clubs avec nous »
🗣️ "On a beaucoup de club qui ont publiquement dit non mais qui nous disent oui en secret."
— After Foot RMC (@AfterRMC) December 21, 2023
⚽ Anas Laghrari, co-fondateur de A22, promoteur de la Super League, raconte que des clubs européens ne ferment pas la porte au projet malgré certaines déclarations. pic.twitter.com/eCmUkkv92R
« Qui est-ce qu’il y aura derrière nous ? Tout le monde. C’est juste que les gens vivent encore en 2021. Certains n’ont pas encore lu le règlement, d’autres l’ont lu. Il y a d’énormes pressions qui se passent en Europe par le monopole qui refuse d’accepter ce qu’il vient de se passer. C’est un peu normal, ils ont pris un coup sur la tête. On a beaucoup de clubs avec nous. Il y en a énormément qui ont fait des déclarations aujourd'hui, et qui nous ont appelés avant et après pour nous dire : "On a été obligés de le faire". Obligés par les gens qui contrôlent le football et le monopole. Ce sont tous des clubs qui ont des problèmes de fair-play financier, qui peuvent être sanctionnés à tout moment, qui sont vulnérables. Alors on profite de leur vulnérabilité. La proposition de Super League est financée, on va l’expliquer. Une fois que tout le monde l’aura compris, il n’y aura pas de raison de s’y opposer. On ne veut pas faire une guerre contre l’UEFA », a lancé, sur RMC, le promoteur de la Super League, qui estime donc que le grand bluff prendra fin quand les clubs verront l’argent promis dans cette Super League.