La Super Ligue est désormais en mode survie, Florentino Perez refusant de jeter l'éponge. Mais l'UEFA ayant sorti des menaces, tout le monde rentre dans le rang et des confidences sortent.
L’histoire du football vient de vivre une incroyable semaine, puisque l’on a vu apparaître une compétition privée, la Super Ligue, avant de la voir se crasher au sol 48 heures plus tard, provoquant des manifestations de colère en Angleterre et des menaces sur les dirigeants de 12 des plus grands clubs européens. L’initiative prise par Florentino Perez et Andrea Agnelli a mis le monde du foot en furie, et les effets pourraient être encore longs à s’atténuer, même si les deux initiateurs du projet n’ont pas totalement renoncé à cette Super Ligue. Et cela même si l’UEFA menace d’exclure des coupes européennes les clubs qui seraient encore associés à cette compétition éphémère. Ce samedi, le Daily Mail affirme que dans les dernières heures avant l’annonce de la création de la Super Ligue, et constatant que le Paris Saint-Germain, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund refusaient d’y participer, les responsables de la Juventus et du Real Madrid ont contacté trois autres clubs susceptibles de les remplacer.
Les trois clubs en question seraient l’Olympique Lyonnais, l’Olympique de Marseille et Leipzig. « Les organisateurs de la Super Ligue voulaient impérativement 15 clubs avant ce lancement qui a tourné au désastre », explique Matt Hughes, journaliste du Daily Mail, qui affirme que cette stratégie avait également pour but d’inciter les trois premiers choix à finalement s’inscrire au dernier moment. Mais on le sait Nasser Al-Khelaifi n’a pas craqué, et si l’OL et l’OM ont bien été contactés, le tabloïd anglais affirme que cette première approche ne s’est pas concrétisée par un contrat en bonne et due forme. Quoi qu'il en soit, Jean-Michel Aulas a rapidement fait part de son opposition totale à cette version de la Super Ligue, Frank McCourt attendant un peu plus avant de dire que cela s'opposait à sa vision du sport.