Avec la nomination d'un nouveau PDG pour la société qui finance la Super League, les débats ont été relancés sur la possible création de cette nouvelle compétition. Afin de soutenir les clubs espagnols, Javier Tebas, le président de la Liga a menacé de faire grève.
Depuis quelques heures, Bernd Reichart est le nouveau patron de la Super League. L'homme d'affaires allemand, propriétaire de la société A22 Sports Management, rêve de mettre sur pieds la Super League. Un projet initialement créé en avril 2021 et soutenu par plusieurs clubs, dont le Real Madrid, le FC Barcelone ou la Juventus de Turin. Si l'UEFA a réussi à écarter temporairement le projet qui mettrait fin à l'engouement autour de la Ligue des Champions, plusieurs personnes s'activent pour relancer le projet. C'est notamment le cas de Javier Tebas, le président de la Liga qui est séduit par le fonctionnement de la Super League et qui souhaite que les meilleurs clubs d'Espagne puissent y participer tout en continuant de prendre part au championnat espagnol, ce qui est actuellement impossible. Pour changer la donne, Tebas veut mettre la pression auprès de l'État.
Tebas et la Liga menacent le gouvernement espagnol
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Selon les informations de la Cadena Copa, Javier Tebas a convoqué une assemblée extraordinaire le 27 octobre avec la présence de tous les clubs de première et de deuxième division espagnole. Le but est d'organiser un mouvement de grève durant la 12e et 13e journée de la Liga. Tebas souhaite arrêter le football pendant une semaine pour mettre la pression sur le gouvernement espagnol et l'obliger à créer une loi qui permettrait aux clubs qui participent à la Super League de pouvoir rester dans leur championnat national. Un lancement de la Super League est espéré pour la saison 2024/2025 alors que l'UEFA menace toujours de sanctionner les clubs qui y participeraient d'exclusion de toutes les compétitions européennes et nationales sur le vieux continent.