Cinq mois après l’échec du projet de la fameuse Super League, Ronaldo le Brésilien se range aux côtés de son ancien président, Florentino Pérez.
Le 20 avril dernier, après une mobilisation remarquable des supporters anglais, les six clubs de Premier League engagés dans le projet de la Super League, Manchester United, City, Liverpool, Chelsea, Arsenal et Tottenham, renoncent. Le début de la fin. Le projet implose. Mais deux clubs, portés par les ambitions et l’idée du football de leurs présidents, la Juventus et le Real Madrid, ne regrettent rien. Andrea Agnelli et Florentino Pérez n’ont pas renoncé à créer cette compétition fermée, qui leur permettrait de se partager des sommes gigantesques. Si la plupart des fans, des joueurs et des dirigeants ont exprimé leur rejet, certains pensent que le football doit se réinventer. Le double vainqueur du Ballon d’or, Ronaldo, le Brésilien, a soutenu le projet dans une interview accordée à The Athletic.
« Ce n’est pas une mauvaise idée »
« Si vous regardez l'idée de la Super League, ce n'est pas une mauvaise idée. Les fans veulent voir les plus grands matchs. Les amoureux du football, comme nous, veulent voir le Real Madrid jouer contre Milan ou l'Inter, City et le PSG. Nous voulons voir ces matchs sans avoir à attendre un quart ou une demi-finale pour les voir. Aujourd'hui, les fans sont très engagés. Nous avons vu des protestations contre la Super League en Angleterre, peut-être car elle a été mal expliquée ou mal mise en place. Je pense qu'il y a du potentiel et que, dans un futur proche, il y aura des innovations pour les clubs et les fans. Il faut engager des discussions pour améliorer notre produit, offrir de meilleures conditions, proposer les meilleurs matches », a estimé Ronaldo, qui soutient donc l’homme qui l’a fait venir au Real Madrid. Aujourd’hui président de Valladolid, il devient l’un des rares dirigeants de « petits » clubs à soutenir la Super League.