Yousef Al-Obaidly, le président de beIN Media Group a tenu une conférence lundi à Doha devant des dirigeants de médias et d’institutions. À un an du Mondial au Qatar, il s’est voulu optimiste sur la réussite et le succès populaire de l’évènement.
Depuis 2011 et le cinglant « Qatar » lâché par Sepp Blatter après avoir lu le nom du pays désigné organisateur de la Coupe du monde 2022 dans l’enveloppe, la controverse ne s’est jamais éloignée de cette décision. Surprenante à l’époque puis choquante à bien des égards, cette désignation est maintenant plus que jamais le présent et le futur proche du football. Dans moins d’un an, les meilleurs footballeurs et les plus grandes nations du monde entier se retrouveront dans l’émirat pour désigner le 22e champion du monde de l’histoire de ce sport. Toutefois, les doutes sur la réception de cet évènement dans l’opinion sont toujours plus fortes. Les soupçons de corruption sur l’attribution du Mondial ou encore l’exploitation des travailleurs immigrés dans la construction des stades ont donné une image négative au Mondial 2022.
Qatar 2022, l’évènement le plus regardé de l’histoire ?
Pour Yousef Al-Obaidly, pas d’inquiétude. Le patron de beIN Media Group, qui va chapeauter la production médiatique de cet évènement, est serein et surtout formel. La Coupe du monde 2022 sera très suivi dans le monde, voire même plus que les éditions précédentes. « Grâce à des fuseaux horaires avantageux, les deux tiers de la population mondiale pourront regarder la compétition en prime time, soit 6 milliards de personnes aux heures de grande écoute. Ce Mondial sera de loin l'événement le plus regardé de tous les temps. », a t-il indiqué à Doha. Une confiance totale qui n’est pas ébranlée malgré une part toujours plus importante de gens et de pays, notamment en Europe, qui comptent lancer une campagne de boycott de l’évènement le plus suivi sur la planète.