Chez les bookmakers comme chez les observateurs du football, le Brésil est cité le plus régulièrement comme le grand favori de la Coupe du monde à venir. Attention toutefois aux désaccords internes.
20 ans après les Ronaldinho, Rivaldo, Roberto Carlos et Ronaldo, l’armada de la Seleçao impressionne, et pas qu’en attaque. Les feux sont au vert dans le pays le plus titré de l’histoire, le seul à avoir cinq étoiles de champions du monde. Néanmoins, tout ne pouvait pas non plus être parfait, et selon le journal espagnol Sport, les dernières élections présidentielles ont laissé des traces. Chacun a ses partisans, et dans la sélection, chacun connait les penchants de l’autre. Néanmoins, il y avait eu un pacte de convenu, avec la fédération également, que personne ne prendrait publiquement la parole pour se mêler de ces élections à quelques semaines de la Coupe du monde.
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Neymar ne l’a pas tenue, et a réalisé des clips de soutien à Jair Bolsonaro, finalement battu. Cela alors que d’autres joueurs, fervents soutiens de Lula comme son ami Richarlison, se sont interdits de faire le moindre commentaire politique. Résultat, le sujet est un peu tabou mais il est forcément bien présent puisque Raphinha l’a évoqué ouvertement en conférence de presse. En effet, l’ailier du FC Barcelone a reconnu que les élections avaient laissé des traces, et notamment au sein du peuple brésilien qui n’est pas vraiment uni et cherche plutôt à régler ses comptes avec les soutiens des uns et des autres.
Le Brésil espère un pays uni derrière son équipe
Une situation que regrette l’ancien du Stade Rennais. « Je vois un pays divisé après les élections. Je demande aux gens de se réunir à nouveau, pour un pays uni, et nous envoyer des signaux positifs pendant la Coupe du monde. Nous comptons sur votre soutien, avec vous, ensemble, on peut aller loin au Qatar. Dans le groupe, nous nous entendons tous très bien. Le groupe est incroyable et nous travaillons sérieusement, c’est ce qui compte pour aller loin », a prévenu Raphinha, pour qui il n’est pas question de briser l’élan collectif brésilien à l’approche du Mondial très attendu.