Compte tenu des énormes sommes misées lors du Mondial 2022 au Qatar, la FIFA avait mis une structure en place afin d'étudier à la loupe d'éventuels paris suspects. Et le verdict est tombé.
L'esprit est ardent, mais la chair est faible. Et forcément même une compétition aussi prestigieuse que la Coupe du Monde de football ne peut pas échapper à d’éventuelles tentations pour ceux qui font un business en misant des montants colossaux sur des compétitions sportives. Alors, tandis que le Mondial 2022 a battu des records d’enjeux, puisque que rien qu’en France ce sont 615 millions d’euros qui ont été misés sur des les matchs de la Coupe du Monde, dont 55 millions pour la seule finale entre les Bleus et l’Argentine, la FIFA a pris le sujet au sérieux. Au point même de créer un groupe de travail, impliquant notamment le FBI, Interpol ou bien encore Sportradar, une société spécialisée dans la recherche de paris suspects. Et moins d’une semaine après la fin du Mondial au Qatar, cette task force a rendu un bilan des 64 matchs joués durant la compétition et heureusement aucune rencontre n’a donné lieu à des paris pouvant laisser craindre à une tentative de truquage.
Le Mondial 2022 est resté honnête
Palmarès mis jour. À qui le tour? 💬
— Coupe du Monde 🏆 (@fifaworldcup_fr) December 23, 2022
⭐⭐⭐⭐⭐ Brésil 🇧🇷
⭐⭐⭐⭐ Allemagne 🇩🇪
⭐⭐⭐⭐ Italie 🇮🇹
⭐⭐⭐ Argentine 🇦🇷
⭐⭐ France 🇫🇷
⭐⭐ Uruguay 🇺🇾
⭐ Espagne 🇪🇸
⭐ Angleterre 🏴 pic.twitter.com/yoHr6Z4eET
Pour la FIFA, ce Mondial 2022 gagné par l’Argentine est exemplaire, du moins en ce qui concerne les paris sportifs. « Dans le cadre de son mandat, le groupe de travail a analysé les rapports sur l’activité des marchés des paris légaux, mené des enquêtes dans plusieurs juridictions et surveillé attentivement les sites de la compétition afin de détecter tout comportement douteux. Aucune menace n’a été identifiée dans le cadre des différentes rencontres. De par sa composition, le groupe de travail a été en mesure de répondre de manière rapide, adéquate et coordonnée à toute alerte concernant d’éventuels cas de manipulation de match ou problèmes d’intégrité », précise l’instance mondiale du football. Cette structure, où on trouve le très regardant FBI, sera remise en place pour le Mondial féminin l’an prochain, et bien évidemment pour le Mondial 2026 aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Les esprits malicieux feront remarquer qu'il est probablement dommage qu'une telle commission n'existe pas pour étudier la manière dont la FIFA fonctionne. Mais c'est un autre débat.