Le résultat mais surtout l'arbitrage du match Algérie-Cameroun ont laissé de l'amertume aux Fennecs. Si bien que la fédération algérienne voulait demander à la FIFA de rejouer le match. Mais, cela semble bien compromis d'autant que cette demande n'a jamais été envoyée.
Depuis mardi soir, les supporters de l'Algérie voient deux personnes dans leurs pires cauchemars. Karl Toko Ekambi, le buteur camerounais qui a crucifié les Fennecs à la 124e minute, et Bakary Gassama l'arbitre gambien du match. Ce dernier est chargé pour certaines de ses décisions jugées litigieuses, à tel point qu'on estime en Algérie qu'il a faussé le résultat final de ce barrage retour. De nombreuses voix au pays réclamaient que le match face au Cameroun soit rejoué. Une requête qui est parvenue aux oreilles des dirigeants de la fédération, la FAF.
Infantino enterre les espoirs algériens de rejouer le match
Cette dernière a annoncé jeudi qu'elle allait faire une demande officielle auprès de la FIFA pour que la rencontre soit rejouée sous peu. Mais depuis, aucune communication n'a été faite sur le sujet. Ni par la FAF, ni par la FIFA. Finalement, jeudi soir, Gianni Infantino a réagi à des médias algériens à l'issue d'un match caritatif organisé à Doha. Il a stoppé net l'espoir des supporters algériens sur leur projet, n'ayant même pas eu vent de cette demande.
💬⚽️ Infantino, concernant la demande algérienne de rejouer le match : « Je ne suis pas au courant. L’Algérie a joué un très bon. Malheureusement, c’est le football. Le football est dur » #TeamDZ #ALGCMR pic.twitter.com/zG2ms2MgId
— DZfoot (@DZfoot) April 1, 2022
« Je ne suis pas au courant. Je ne suis pas au courant. L’Algérie a joué un très bon match, malheureusement c’est le football. Le football est dur », a t-il exprimé au média algérien DZ foot. Des paroles qui sonnent le glas des espoirs algériens et de la possibilité de voir le match être rejoué. De plus, la fédération algérienne est en plein bouleversement. Son président Charaf Eddine Amara a démissionné tout comme l'ensemble du bureau fédéral. Ce dernier élément vient confirmer qu'en Algérie on a déjà tourné la page de la non-qualification et que celle-ci appartient désormais au passé.