Après la désillusion de la Seleçao au Qatar, l'heure est à la remise en question du côté de la fédération brésilienne. Un virage à 180 degrés pourrait avoir lieu sur le choix du futur sélectionneur et les cadres historiques sont aussi menacés.
Un simple accident ou la crise de trop pour le football brésilien. En quelques heures, l'euphorie d'un début de tournoi solide de la Seleçao a laissé place au constat d'un nouvel échec cuisant. Eliminé par la Croatie, le Brésil sort pour la seconde fois d'affilée en quarts de finale du Mondial. Il faudra attendre 2026 pour espérer voir le Brésil regagner la coupe du monde, soit 24 ans après le cinquième et dernier sacre en date. Une éternité pour un pays aussi imprégné de la culture foot que le Brésil. C'est d'autant plus regrettable que l'effectif aligné par Tite semblait plus costaud que jamais sur le papier.
Sélectionneur étranger et mise au ban des cadres ?
Autour de Neymar, Vinicius Junior et Richarlison mettaient au supplice les défenses adverses. Casemiro régnait lui en maître au milieu tandis que Marquinhos, Alisson ou Thiago Silva commandaient une défense de fer. Le fiasco qatarien est donc encore plus impardonnable au Brésil, lequel a vécu un vrai séisme vendredi. Cela risque d'avoir des répercussions sur le futur de la sélection avec des changements majeurs. Le président de la fédération (CBF) Ednaldo Rodrigues prévoit un grand coup de balai, du staff à l'équipe en passant par la direction sportive du Brésil.
Ça va bouger au Brésil ! https://t.co/5cSRrUPCe8
— Foot Mercato (@footmercato) December 11, 2022
Juninho Paulista qui détient un rôle important au sein de la fédération est sur la sellette. Son départ viendrait s'ajouter à celui du sélectionneur Tite, quelques heures après l'élimination face aux Croates. Selon Marca, ce n'est pas tout, car le ménage risque d'être aussi fait chez les joueurs. Des cadres importants pourraient dire définitivement adieu au maillot auriverde comme Dani Alves mais aussi Casemiro, Thiago Silva et surtout Neymar. Enfin, le changement le plus important concernerait le nom du sélectionneur. On murmure des figures locales comme Fernando Diniz (Fluminense), Mano Menezes (déjà sélectionneur de 2010 à 2012) ou encore Abel Braga pour remplacer Tite. Mais, l'idée de choisir un étranger pour le poste fait aussi son chemin. Une rareté qui n'est arrivée qu'une fois à la Seleçao en un siècle. Autant dire que la Croatie a provoqué un vrai traumatisme au sein du football brésilien et qu'une révolution est peut-être en marche. Elle n'épargnera personne.