Sept mois après le sacre mondial de l'Argentine au Qatar, Enzo Fernandez est enfin revenu sur la finale épique contre la France. Un scénario fou où l'Argentine s'est faite remonter de deux buts. Pourtant, le joueur de Chelsea savait que les siens triompheraient.
Le moment fort d'une saison et peut-être d'une carrière pour Enzo Fernandez. Le milieu de terrain a vu sa carrière prendre un tournant brutal au Qatar. L'espoir de Benfica est devenu un nom dans le monde du football, profitant du tournoi pour être transféré 121 millions d'euros à Chelsea en janvier. Si l'investissement financier des Blues est sans doute exagéré, les performances d'Enzo Fernandez au Mondial n'étaient pas surévaluées. Il fut l'un des hommes clés du troisième titre de champion du monde de l'Argentine. Ce fut notamment le cas en finale où, pendant 80 minutes, il a bien géré les Français comme ses partenaires. Cependant, la fin de match fut plus dure avec un score de 3-3 et un sacre argentin aux tirs au but.
Fernandez n'a jamais eu peur de perdre face à la France
Un scénario qui pourrait ternir la prestation de l'Albiceleste, laquelle est passée proche de la catastrophe du siècle. Ce n'est pas le cas dans l'esprit d'Enzo Fernandez. Ce dernier a même avoué au journal argentin Olé n'avoir jamais tremblé sur la pelouse du Losail Stadium et, ce malgré que l'Argentine ait vu son avance de deux buts fondre en une petite minute ce soir-là.
🇦🇷 Il y avait pourtant de quoi se poser des questions à 2-2 voire à 3-3. https://t.co/7WRkR2HEB8
— RMC Sport (@RMCsport) July 11, 2023
« Si je vous dis la vérité, vous n'allez pas me croire. Mais oui. Vraiment. En plus, j'étais tellement confiant dans le fait que nous allions être champions que j'encourageais mes coéquipiers. J'ai vu Nico [Otamendi] être abattu pour le penalty concédé, mais je lui ai dit : « Nico, ça y est, c'est fait. Il faut jouer maintenant. Ils ont égalisé, mais peu importe, on va gagner » », a t-il lâché. Des déclarations contradictoires avec le langage corporel et les attitudes nerveuses des joueurs argentins le 18 décembre dernier. Le soulagement se lisait sur les visages argentins, y compris sur celui d'Enzo Fernandez, lors des célébrations survenues juste après être passé tout proche de la correctionnelle dont Lionel Messi aurait pu ne jamais se remettre.