L'équipe de France est très bien rentrée dans sa Coupe du monde 2022 au Qatar. Un événement finalement très suivi par les fans et observateurs de football français.
Les champions du monde ont encore toutes leurs chances de conserver leur titre ! En gagnant contre le Danemark ce samedi, l'équipe de France a assuré sa place pour les huitièmes de finale de la compétition. Les deux premières rencontres des Bleus à la Coupe du monde, face à l'Australie et donc au Danemark, ont beaucoup rassemblé, boostant même les audiences de TF1. Un événement loin d'être boycotté malgré les menaces sur le sujet avant son début. Pour certains, il aurait fallu agir bien avant contre la désignation du Qatar pour organiser le Mondial 2022. C'est ainsi ce que pense Patrick Bruel, grand amateur de football et suiveur assidu de l'équipe de France.
La France et le Qatar, Patrick Bruel ne comprend pas
𝙌𝙐𝘼𝙇𝙄𝙁𝙄𝙀𝙎 🔥
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) November 26, 2022
Direction les 8⃣es de finale de la Coupe du Monde 🇫🇷 #FiersdetreBleus #FRADAN pic.twitter.com/UEaUc1jlOG
Lors d'un entretien accordé à Ouest France, le chanteur a notamment précisé la raison pour laquelle il ne boycottait par cette Coupe du monde, malgré sa gêne concernant un pays comme le Qatar. « On aurait dû mettre le débat sur la table il y a dix ans, au moment de l’attribution. Pourquoi ces échanges n’ont pas eu lieu à ce moment-là ? Il n’y a rien qui a changé au Qatar en dix ans. Mais dans cette discussion, il y a deux éléments : l’attribution et le Mondial qui se déroule. La responsabilité de l’attribution, c’est celle de la FIFA. Pourquoi boycotter maintenant ? Pourquoi tout le monde se réveille trois mois avant ? Toutes les équipes sont prêtes, des équipes sont qualifiées depuis longtemps, il y a des gamins qui jouent leur première ou dernière Coupe du monde, d’autres qui vont jouer leur seule. Ces gens-là ne décident pas de l’organisation. Il n’y a aucune raison de boycotter. Même s’il y a ces petites histoires, ces marches supplémentaires vers une forme de régression sociétale », a notamment indiqué Patrick Bruel, qui peste en revanche bien contre certaines interdictions ou pressions, dont la France n'a pas tenu compte : « Il y a le fait qu’ils interdisent les bières, symboles qui accompagnent le sport, ça me dérange un peu, oui. Mais c’est surtout la question du brassard LGBT qui est pour moi une affaire à part entière. On assiste de ci et de là, à des comportements et des actions, qui tendent vers la régression. (...) Je regrette que, sur le moment, la France n’ait pas réagi ». A noter que le 24 novembre dernier, la FIFA a indiqué que les symboles arc-en-ciel, représentant la communauté LGBTQ+, n'étaient plus interdits dans les stades du Qatar.