Champion du monde 2018, Adil Rami sera évidemment supporter des Bleus dimanche lors de la finale du Mondial 2022. D’autant que le défenseur central, certes fan de Lionel Messi, ne supporte pas la philosophie de l’Argentine.
A deux jours de la finale entre l’Argentine et l’équipe de France, il est bien difficile de dégager un favori. Même Adil Rami a eu du mal à se mouiller sur le plateau de l’émission Quotidien. « Ça va être stressant. J’aimerais dire que les Bleus vont gagner mais je préfère rester humble et prudent surtout », a répondu le champion du monde 2018, qui a tout de même fini par annoncer une victoire française. Bien sûr, le défenseur central de Troyes n’est pas très objectif, lui qui ne tolère pas le comportement de l’Albiceleste pendant ce Mondial 2022.
Messi épargné
« Je n’aime pas cette équipe argentine, a lâché Adil Rami sur TMC. J’aime beaucoup Lionel Messi. J’aime tout de ce joueur. C’est une légende et l’un des meilleurs joueurs de tous les temps pour moi. J'ai eu la chance de le rencontrer en Espagne. Mais l’image que l’équipe argentine a montrée pendant cette Coupe du monde avec beaucoup d’agressivité, de méchanceté, et de non fair-play… Sur les terrains, je trouve qu'elle n’a pas montré une belle image. »
« Je n'aime pas cette équipe d'Argentine. L'image qu'elle a montrée pendant cette Coupe du monde, avec beaucoup d'agressivité... Elle n'a pas montré une belle image sur le terrain » ⚽
— Quotidien (@Qofficiel) December 15, 2022
Adil Rami, champion du monde 2018, se dit stressé pour le match de dimanche dans #Quotidien pic.twitter.com/DfunVEVbvu
Dans son quart de finale contre les Pays-Bas (2-2, 4-3 t.a.b.), l’Argentine a effectivement agacé. Le tacle rugueux et le ballon envoyé vers le banc néerlandais par Leandro Paredes ont tendu la partie. Ce qui n’a pas échappé à l’ancien Marseillais. « Je ne veux pas cibler des joueurs mais par exemple Paredes. On va sûrement dire que c’est parce que je suis Marseillais et que je n’aime pas les Parisiens. Encore une fois, je le répète, Paris n'est pas un ennemi mais un rival. Mais l’image que Paredes montre, je n'ai pas aimé », a commenté Adil Rami, qui connaissait probablement la réputation de Leandro Paredes bien avant cet incident.