La finale Argentine-France a été tendue, en particulier pour l'équipe arbitrale 100% polonaise. Certaines de leurs décisions ont été sujet à débat, notamment une possible faute sur Marcus Thuram dans la surface. Une situation bien stressante pour la VAR ce soir-là.
Jugé trop complaisant avec les fautes argentines par les supporters français, Szymon Marciniak n'a globalement pas été remis en cause par la FIFA et évidemment encore moins en Argentine et dans son pays. Il a même été encensé par le patron des arbitres, Pierluigi Collina, tandis que la Pologne l'a accueilli en rock star à l'aéroport. Il faut dire que lui et ses assistants étaient les premiers polonais à avoir l'honneur de diriger une finale de coupe du monde. Une chance mais aussi une pression immense sur les épaules avec quatre milliards d'individus prêts à commenter chacune des décisions. Et cela a évidemment été le cas avec le match France-Argentine.
Le possible penalty sur Thuram, la phase tendue de la finale
C'était notamment le cas à la 87e minute de la finale alors qu'Argentins et Français étaient à 2 buts partout. Marcus Thuram s'effondrait dans la surface au contact d'Enzo Fernandez. Si le banc français réclamait un penalty, M.Marciniak estimait que l'attaquant de Monchengladbach simulait et le sanctionnait d'un carton jaune. Les ralentis ont semblé lui donner raison. Toutefois, en France, certains supporters n'étaient pas heureux de cette décision. Le responsable de la VAR en finale, le Polonais Tomasz Kwiatkowski a avoué que cette phase l'avait embêté mais pas pour les mêmes raisons.
🇫🇷🇦🇷 L'arbitre VAR confirme avoir douté sur le penalty non-accordé à Thuram.https://t.co/8FR73N9aRJ pic.twitter.com/dRR2rHgn4u
— RMC Sport (@RMCsport) December 24, 2022
« J'ai eu deux situations avec un carton rouge potentiel et une simulation archi-difficile de Thuram, et rappelons que parfois une simulation est dans la balance avec un penalty. (La situation la plus dure ?) Sans aucun doute la simulation. Les arbitres VAR se fient souvent au premier sentiment. Dans cette situation, il s'agissait soit d'un penalty soit d'une simulation. Dès que Szymon a décidé de la simulation, j'ai dit qu'il devait arrêter le jeu et que nous devions d'abord tout vérifier. Heureusement, j'ai pu voir dès la première image que ce serait juste. La deuxième n'a fait que le confirmer pour moi. Eh bien, cela signifie que la décision prise sur le terrain était correcte. Nous avons tout analysé assez rapidement. Ce n'était pas une situation simple du point de vue de la VAR. Lorsque vous êtes assis dans un fauteuil chaud, que vous buvez une bière et mangez des chips, tout semble simple », a t-il indiqué à la chaîne publique polonaise TVP Sport en taclant au passage les critiques les plus virulents en France. Une manière aussi de souligner l'excellente prestation à ses yeux de son compatriote Szymon Marciniak.