L'Espagne de Luis Enrique est tombée de haut ce mardi, en huitièmes de finale de la coupe du monde. La Roja a subi la loi d'une intraitable équipe marocaine et de ses joueurs solidaires. L'un d'eux a tapé dans l'œil de Luis Enrique, le milieu d'Angers Azzedine Ounahi.
Les rêves de deuxième titre mondial de l'Espagne se sont heurtés à la solidité des montagnes de l'Atlas. Le Maroc a joué un vilain tour à la Roja, incapable de trouver la solution face à un bloc défensif très imperméable. Finalement, la mauvaise soirée espagnole s'est terminée par une séance de tirs au but chaotique avec un zéro pointé pour les tireurs espagnols. Malgré les manques remarqués dans l'équipe d'Espagne, tous les journalistes ont du s'incliner devant des Lions de l'Atlas capables d'afficher un très haut niveau au Qatar.
Enrique ne connaît pas son nom mais aime Ounahi
Parmi les joueurs mis en lumière ce mardi, il y a le solide milieu de terrain Sofyan Amrabat ou encore le prodigieux gardien Yassine Bounou. Ce dernier a arrêté deux tirs au but espagnols et a été désigné homme du match par la FIFA après la rencontre. Toutefois, ni le milieu de la Fiorentina, ni le gardien du FC Séville ne hantaient les pensées de Luis Enrique après le huitième de finale. Le sélectionneur espagnol a été séduit plutôt par le milieu du SCO d'Angers Azzedine Ounahi.
🎙️ Luis Enrique en conférence de presse 🇪🇸
— Hanif Ben Berkane (@HanifBerkane) December 6, 2022
🗨️ « J'ai été agréablement surpris par le numéro huit (Azzedine Ounahi). Oh mon dieu, d'où vient ce type ? »pic.twitter.com/ZoM1cs9kmb
Luis Enrique s'est montré élogieux à son égard en conférence de presse alors même qu'il ne se souvenait plus de son nom. « J’ai été agréablement surpris par le numéro 8. Je ne me souviens pas de son nom désolé. Mon Dieu ! Mais d’où vient ce garçon ? Il a très bien joué. Il m’a surpris ! », a t-il lâché dans une sortie inattendue. De quoi donner une renommée au joueur de 22 ans et peut-être lui ouvrir des portes au prochain mercato alors qu'il galère à Angers, actuel dernier de Ligue 1. Néanmoins, avec ce dernier élément en tête, les journalistes espagnols ne seront pas tendres avec Luis Enrique et ses troupes.