Après les critiques autour de l’attribution du Mondial 2022 au Qatar, le chroniqueur Jonatan MacHardy regrette que l’équipe de France accepte de participer à la compétition. De son côté, le président de la FFF Noël Le Graët a défendu le pays du Golfe.
La polémique n’est pas terminée. Après le tirage au sort de la phase de groupes vendredi, les critiques sur l’attribution du Mondial 2022 refont surface. Le Qatar est effectivement pointé du doigt en raison des morts sur les sites de construction des stades, en plus de la question des droits de l’homme. « Cette Coupe du monde est un vrai scandale », a notamment critiqué le chroniqueur de RMC Jonatan MacHardy, choqué par le silence de la Fédération Française de Football.
❌ @Jonatan_M13 aimerait que l'équipe de France boycotte la Coupe du Monde au Qatar :
— After Foot RMC (@AfterRMC) April 1, 2022
🎙️ "Je ne comprends pas pourquoi la France ne boycotte pas cette Coupe du Monde. C'est peut être utopiste et surréaliste mais ça aurait du être fait depuis le début." 🇶🇦 pic.twitter.com/g0TbaoxmBV
« A partir du moment où des journalistes émérites ont fait un travail faramineux, ont mis en lumière les conditions de travail des travailleurs migrants, à partir du moment où d'autres journalistes encore plus brillants ont mis en lumière le fait que le Qatar finance des groupuscules terroristes contres lesquels la France s'engage et se bat au Sahel, si l'on met tous ces éléments dans un plat, en enlevant le côté scandaleux qu'il y a autour de l'attribution de la Coupe du monde, je suis désolé, mais c'est plus qu'un scandale, a dénoncé le spécialiste. Moi je ne comprends pas pourquoi la France ne boycotte pas cette Coupe du monde. »
« C'est peut-être un petit peu utopiste et surréaliste, et c'est trop tard, mais ça aurait dû être fait depuis le début », a-t-il conclu alors que le président de la FFF Noël Le Graët, lui, défend le Qatar. « Il y a eu des inquiétudes. On en a tous eu. Mais très franchement depuis trois ans, je n’en ai plus. Regardez ce qu’il se passe. Arriver dans un pays comme celui-ci, c’est plutôt une bonne chose pour eux et pour tous, ça fera accélérer les mentalités. Le Qatar a fait d’énormes progrès sur le plan social. On ne peut pas toujours comparer les choses à la France, qui est un pays démocratique depuis très longtemps. Le Qatar a été choisi il y a une dizaine d’années et les choses avancent vite », a estimé le dirigeant dans les colonnes du Parisien.