La semaine dernière a été marquée par un véritable séisme en Algérie. Il a retenti jusqu'à Manchester City et Pep Guardiola.
Après la victoire 1-0 à l’aller au Cameroun, les Fennecs se sont inclinés 1-2 à domicile, dans leur forteresse de Blida, et se retrouvent hors-course pour la Coupe du monde 2022. L’équipe championne d’Afrique en 2019 a tout perdu en quelques semaines, de son titre continental à son rêve de briller au Qatar. D’autant plus difficile à digérer que le scénario est cruel, avec un but décisif de l’Algérie à quelques minutes de la fin, puis la réaction des Camerounais dans les arrêts de jeu pour anéantir les espoirs de tout un peuple. L’arbitre gambien a vite été pointé du doigt, avec quelques décisions litigieuses pour cette rencontre à tension maximale. Une semaine après les fait, l’Algérie a encore du mal à s’en remettre, et notamment des joueurs forcément touchés par cette déconvenue de devoir regarder la prochaine Coupe du monde à la télévision. C’est le cas de Riyad Mahrez, l’un des meilleurs joueurs africains, qui est reparti à Manchester City totalement dévasté.
Aucune explication à ça !
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L’ancien joueur du Havre ne va pas avoir le temps de s’apitoyer sur son sort, car il défie l’Atlético de Madrid en Ligue des Champions cette semaine, mais Pep Guardiola reconnait qu’on ne se remet pas d’une telle désillusion aussi facilement. « Riyad Mahrez est triste car il n’ira pas à la Coupe du monde avec l’Algérie. Vous marquez à la 118e minute, puis, à la 124e, vous concédez un but et vous êtes éliminés. Il n’y a pas d’explication à ça. C’est le football. Ce sont des émotions, c’est beaucoup de choses, il n’y a pas de temps mort comme au basket, ou au tennis où l’on peut s’asseoir et réfléchir après deux sets. C’est le football, combien de fois vous faites mieux que votre adversaire et vous perdez ! », a lancé l’entraineur légendaire de Manchester City, compatissant avec son joueur et notamment le double sentiment d’injustice qui habite les Algériens ces derniers jours. Outre l’arbitrage, il y avait en effet une supériorité sur le terrain qui ne s’est finalement pas traduite au tableau d’affichage.