Alors que l'Olympique de Marseille est clairement dans le dur, Eric Di Meco estime que le sursaut phocéen passera obligatoirement par le retour des tauliers.
L'OM est malade. Vainqueur d'un seul de ses cinq derniers matchs toutes compétitions confondues, au Vélodrome face à Strasbourg en L1 (3-2), la formation olympienne est dans le dur. À cause notamment de gros problèmes défensifs, vu que Marseille encaisse deux buts ou plus par match depuis la mi-septembre, le groupe de Rudi Garcia n'est toujours pas revenu au niveau qui était le sien la saison dernière, quand l'OM s'est hissé en finale de l'Europa League. La faute à un manque de leaders, même si Payet est par exemple irréprochable. Une situation qui agace Eric Di Meco, qui pense que les Mondialistes tirent l'OM vers le bas alors qu'ils devraient au contraire relever la tête de leur équipe dans cette période délicate.
« À l'OM, les tauliers, ils y sont ! Mandanda, tu peux le considérer comme un taulier, depuis le temps qu'il est au club et avec l'expérience qu'il a, tout en étant l'ancien capitaine. Tu as Rami, qui est champion du monde quand même, et donc il doit apporter son expérience. Il y a aussi Payet, Thauvin ou encore Luiz Gustavo et Strootman, qui vient d'arriver, mais qui a tout de même une expérience pour pouvoir sortir la tête de l'eau. Tu les as. Après, le problème, c'est ceux qui étaient à la Coupe du Monde, il faut qu'ils reviennent jouer au football. Ce sont des joueurs de foot qui sont partis à la Coupe du Monde, mais ce sont les Rolling Stones qui sont revenus. Là, ils font une tournée. Mandanda a longtemps été blessé et il a du mal à retomber sur terre. Rami pareil. Il faut que ces mecs-là reviennent vite. Et ils le feront, parce que Steve est un grand pro, et Rami pareil », a balancé, sur RMC, le consultant et champion d'Europe 1993, qui estime donc que Marseille va revenir à son vrai niveau quand les top players auront retrouvé leur équilibre. En espérant pour l'OM que cela n'arrive pas trop tard, en Europa League notamment, où l'heure est déjà grave après le nul de jeudi à Limassol (2-2)...