Didier Deschamps le sait mieux que quiconque, son équipe de France a connu des hauts et des bas depuis le début du Mondial. Et même si désormais c'est une vague bleue qui a submergé le pays, les choses étaient plutôt calmes après la courte victoire face à l'Australie ou le nul contre le Danemark. Avant de jouer la finale de la Coupe du monde ce dimanche contre la Croatie, le sélectionneur national admet qu'il ne faudra juger de son travail qu'une fois la rencontre terminée.
« L'euphorie il n'y en a pas. Je ne la ressens pas. Il y a la satisfaction d'être là avec le plus grand match de l’année à livrer. A coté de ça, c'est le résultat qui dit que les choses sont bien ou mal faites, a prévenu Didier Deschamps, conscient que tout pourra basculer sur des détails et peut-être même le facteur chance. Tout entraîneur veille à ce que son équipe soit la plus détendue possible. Un moment, il y a une part d'irrationnel qui rentre en ligne de compte. Regardez le but de Pavard, un défenseur, en pleine lucarne après un centre de Hernandez, un autre défenseur, contre l'Argentine. Si je vous avais dit qu'on l'avait préparé à l'entraînement, vous m'auriez ri au nez. C'est une part d'irrationnel »