Suiveur attentif du football mondial depuis son départ d'Arsenal, Arsène Wenger n'a pas hésité à rabaisser la dernière Coupe du Monde.
Dans quatre ans, pratiquement jour pour jour, la France remettra son titre de champion du monde en jeu. Entre temps, l'équipe de Didier Deschamps aura un championnat d'Europe à gagner, afin d'oublier pour de bon la désillusion de 2016 au Stade de France. Mais en attendant, l'heure est encore au bilan à propos du Mondial russe. Et selon Arsène Wenger, cette CDM n'a pas été un grand cru car les pays européens ont écrasé le tournoi de la FIFA. Avec 10 nations sur 16 possibles sorties de la phase de groupes et un dernier carré complet, l'Europe a effectivement survolé les débats. Ce que l'ancien coach d’Arsenal regrette, lui qui espère voir autre chose en 2022, où le Mondial se jouera au Qatar en plein hiver...
« Espérons que la prochaine Coupe du Monde en sera vraiment une, car celle de 2018 était géniale, mais c’était un championnat d’Europe avec une sélection invitée : le Brésil. En général, on sait qu’aucune nation sud-américaine, hormis le Brésil, n’est assez forte pour gagner. Aucune sélection asiatique, aucune sélection africaine... Donc l’Europe semble avoir énormément d’avance par rapport aux autres continents. J’espère que ce sera plus équilibré dans le futur », a expliqué, sur beIN, Wenger, qui néglige tout de même un pays comme l’Argentine, finaliste déchu en 2014 et qui dispose de deux étoiles sur son maillot, comme l'équipe de France.