Au terme d’un match relativement rythmé, l’Argentine s’est montrée incapable de faire la différence face à de courageux Iraniens, jusqu’à l’inspiration géniale de Messi dans les derniers instants (1-0). Pas de quoi rassurer le sélectionneur Sabella.
Heureusement, l’Argentine a son Messi… Même face à l’Iran, visiblement venu récolter un petit point qui aurait été mérité. Car les Messi, Higuain, Di Maria, Agüero ont très longtemps buté sur la défense iranienne. Le scénario était pourtant écrit dès les premières secondes de la partie : l’Argentine à l’attaque, l’Iran en défense, et éventuellement en contre. Conséquence directe, les occasions plus ou moins franches se sont multipliées sur le but iranien. Mais la maladresse d’Higuain (13e) en face à face avec Haghighi, ou encore celle de Messi à plusieurs reprises notamment sur coup franc (32e, 37e) ne donnait rien. Il faut dire que les Iraniens étaient bien regroupés, ne sortant qu’à quatre sur leurs corners pourtant dangereux. 78% de possession ne suffisait donc pas à l’Albiceleste en première période, malgré une dernière tête de Fernandez sur corner (45e).
On prend les mêmes et on recommence à rater côté argentin, à l’image de Messi et ses fameuses accélérations qui, cette fois, finissaient systématiquement par des frappes non cadrés (50e), du moins pour le moment… Et ce sont même les Iraniens qui auraient pu arracher la victoire si Romero n’avait pas sorti le grand jeu face à Dejagah et Reza (53e et 68e). Les entrées de Lavezzi et Palacio ne changeaient rien, l’Argentine était clairement coupée en deux. Un 0-0 était donc logique au vu de la physionomie. Mais il était dit que Messi serait le sauveur de l’Argentine puisque dans les arrêts de jeu, « La Pulga » est venu briser les espoirs de l’Iran d’une frappe enroulée que l’on a dû voir des dizaines de fois au Barça ! L’Argentine est désormais qualifiée pour les huitièmes…