Le diagnostic avait été réalisé dès le match d’ouverture du Mondial 2014 : le Brésil souffre d’une maladie communément appelée la « Neymar-dépendance ». Et les symptômes se multipliaient au fur et à mesure de la compétition lorsque l’on constatait l’inefficacité chronique de Fred ou le manque de créativité au cœur du jeu brésilien. Mais si la déroute face à l’Allemagne n’a fait que confirmer cette hypothèse que tout un peuple craignait après le forfait annoncé de Neymar (blessé au dos), le sélectionneur Luiz Felipe Scolari a été catégorique sur la question : avec ou sans Neymar (quatre buts lors de cette Coupe du monde), le Brésil aurait sombré face à l’Allemagne.
« Neymar est un joueur de l'équipe. Cela n'aurait pas été différent avec lui, a certifié « Felipão » en conférence de presse. Non ! Ne cherchons pas d'excuse avec Neymar ou l'émotion que son absence a suscitée. On est juste tombé face à un adversaire fantastique. C'est la façon de jouer de l'Allemagne qui a influencé mon équipe. Mais cela n'a rien à voir avec l'absence de Neymar », a conclu le sélectionneur, qui a tenu à assumer la responsabilité de cette lourde défaite.