Personne ou presque ne l’attendait à un tel niveau. Mais il faut dire que depuis le barrage retour contre l’Ukraine, l’équipe de France marche sur l’eau. Ses deux premières rencontres remportées contre le Honduras et la Suisse ne sont que le prolongement d’une très bonne préparation. Alors bien évidemment, il faut relativiser par rapport à la faiblesse supposée des adversaires joués mais l’atmosphère qui entoure les Bleus de Didier Deschamps rappelle celle de 1998. C’est du moins le sentiment de Youri Djorkaeff.
« Si je suis l'équipe de France ? Oui, et avec beaucoup de plaisir comme tous les Français. Elle vient de jouer deux matches très positifs. La pression va monter, tous les Brésiliens que je croise supportent les Bleus ! Mais il y a d’abord ce troisième match contre l’Equateur, l’opposition va devenir de plus en plus forte. Cela vous gêne qu’on ose déjà des comparaisons avec 98 ? Je ne suis pas dans ce groupe, mais il y a quelque chose, je ressens de la joie de jouer et d’être ensemble, qui rappelle l’esprit de 98. Bien sûr les résultats conditionnent l’ambiance », a expliqué le champion du Monde 1998 dans Le Progrès. L’optimisme est de mise, surtout que depuis 1998, la France enchaîne Finale de Coupe du monde et élimination au premier tour. Or après l’échec sud-africain en 2010, les statisticiens veulent y croire, surtout que deux victoires lors des deux premières journées rappellent forcément une certaine campagne de 1998.