Ce n’est plus un sujet tabou ni même insolite mais une question assez récurrente à l’approche d’une compétition internationale : doit-on interdire le sexe pendant la compétition ? « Si c'est du sexe normal, d'accord. Si c'est normal, c'est normal, ce n'est pas s'envoyer en l'air trop haut », avait répondu Luiz Felipe Scolari, qui encourageait ses joueurs brésiliens à privilégier les acrobaties sur le terrain, sans être totalement fermé. Tout le contraire de Safet Susic, le sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine, plus catégorique sur la question : « Il n’y aura pas de sexe au Brésil. Les joueurs devront faire avec leurs propres moyens. Il y a toujours la masturbation ! » Les partenaires d’Edin Dzeko savent à quoi s’en tenir… En ce qui concerne l’équipe de France, Didier Deschamps s’est montré un peu plus flexible
« Tout dépend quand, comment, combien. Je ne suis pas médecin, je ne sais pas si c’est bon ou pas, a confié l’ancien coach de l’OM en conférence de presse. Les femmes des joueurs français, certaines viendront au Brésil, s’il y a des enfants ils auront le droit de voir leur père. Tout dépend où tu places le curseur. Je ne veux pas qu’ils soient coupés du monde extérieur. »