Changement de sélectionneur, changement majeur dans l’effectif : le Mexique arrive en Afrique du Sud avec des bases encore fraîches. Les Aztèques vont essayer de dépasser les huitièmes de finale, qu’ils ont atteints lors des quatre dernières Coupes du Monde.
Le parcours : Tombée dans un groupe a priori à sa portée (Canada, Jamaïque, Honduras) en première phase de qualification, la sélection mexicaine a déjà frôlé la catastrophe en se qualifiant de justesse à la faveur d’une meilleure différence de buts que les Jamaïquains. Les premières prestations dans ce tournoi ont coûté sa place à Sven-Goran Eriksson, alors sélectionneur. Mais le retour de Javier Aguirre à la tête du Mexique a sonné le retour des espoirs mexicains ; et avec un final de six matchs sans défaites dont cinq victoires, el Vasco a réussi à emmener une nouvelle fois les siens en coupe du Monde, après 2002.
Le point fort : L’alliance réalisée par Javier Aguirre entre une jeunesse pleine de fougue et une bonne dose d’expérience semble payer. Le Gunner Carlos Vela ou encore l’ancien Barcelonais Giovanni Dos Santos font partie des cinq joueurs champions du monde moins de 17 ans en 2005 intégrés à la liste des 27. En contrepoids de cette génération dorée se posent le capitaine Rafael Marquez, et surtout le revenant Cuauhtemoc Blanco, 37 ans ; les deux joueront leur troisième Coupe du Monde.
L’info : Les matchs de préparation du Mexique sont loin d’être rassurants pour les supporters des Aztèques. En s’opposant à des grosses nations européennes, les hommes de Javier Aguirre ont pris le risque de perdre un certain capital confiance acquis en qualifications. Contre l’Angleterre (3-1) et contre les Pays-Bas (2-1), les Mexicains ont présenté des lacunes défensives, et surtout un manque criant d’efficacité que reflète l’absence d’un vrai buteur.
