Pour sa première participation à la Coupe du monde, en 2006, la Côte d’Ivoire avait beaucoup appris lors de son élimination au premier tour, promettant de revenir bien plus fort en 2010. Mais pour Gervinho, l’attaquant ivoirien de Lille, il faudra désormais le montrer sur le terrain, et les contre-performances lors des CAN 2008 et 2010 tend à prouver que rien n’est jamais acquis.
« Avec les échecs des CAN au Ghana et en Angola, on ne peut pas dire que la Côte d’Ivoire est plus forte aujourd’hui qu’en 2006. Avant on se battait beaucoup plus tous ensemble. Il faut retrouver ces notions de solidarité et de combativité essentielles au haut niveau. Je suis persuadé que cet échec va nous servir et nous remettre dans le droit chemin. L’arrivée d’un nouveau coach va obliger tout le monde à se faire mal pour rester titulaire ou gagner sa place », a rappelé le joueur formé à l’ASEC Abidjan et l’académie de Jean-Marc Guillou, qui avait prédit il y a plus de 10 ans une première génération à maturité en 2010. L’heure est venue.