Face à une formation sud-coréenne enthousiaste, les Grecs n'ont pas pesé lourd samedi (2-0) et semblent déjà promis à un avenir délicat dans un groupe où l'on retrouve aussi l'Argentine et le Nigéria.
Pour la Grèce, on ne pouvait imaginer pire début dans un Mondial 2010 qui risque de tourner court tant le champion d’Europe 2004 a semblé totalement hors du coup. Face à une formation vieillissante, les Sud-Coréens ont rendu une superbe copie, retrouvant les qualités qui avaient fait des Asiatiques les héros du Mondial 2002. Et d'ailleurs, il ne fallait pas longtemps pour que la Corée ouvre la marque puisqu’après seulement sept minutes de jeu, Lee Jung-Soo trouvait une première fois la faille dans une défense grecque passive sur un coup-franc venu de la gauche (1-0, 7e). Ce but ne semblait pas fouetter l’orgueil des joueurs d’Otto Rehhagel, qui subissaient le jeu alerte et inspiré des Coréens. Les Grecs pouvaient même s’estimer heureux de ne pas rentrer aux vestiaires avec un désavantage plus conséquent. Mais ce n’était que partie remise puisque sur une toile de Vyntra, Park Ji-Sung filait au but et le joueur de Manchester United trompait sans coup férir Tzorvas (2-0, 52e).
Physiquement débordés, les joueurs grecs avaient du mal à retrouver leurs esprits, même si peu à peu ils parvenaient à desserrer l’étreinte. Kapetanos (71e) et Gekas (76e) étaient proches de réduire le score, mais rataient le cadre. Deux avertissements qui avaient pour effet de réveiller la Corée du Sud. Les joueurs asiatiques reprenaient le jeu à leur compte pour les dernières minutes d’un match qu’ils remportaient très logiquement (2-0). Le Nigéria et l’Argentine, futurs adversaires de la Corée du Sud, savent désormais à quoi s’en tenir. Pour la Grèce, la situation est déjà très compliquée après cette défaite initiale.